Rosalys s'était dit ce matin avec beaucoup d'enthousiasme qu'elle adorerait aller à la Bibliothèque pour travailler. Elle s'était donc levée avec le sourire et avait mangé un copieux petit-déjeuner. Avant d'aller dans son endroit préféré à Poudlard, la serdaigle passa dans sa salle commune chercher tout ses livres. Après avoir fait cela, et saluer ses camarades de dortoir, la jeune fille se dirigea en trottinant vers la majestueuse bibliothèque de l'école de Magie.

En entrant dans ce sanctuaire de savoir, Rosalys sentit tout de suite de bonnes vieilles odeurs. Celles des parchemins, des vieux bouquins... De légers sons reconnaissables se firent entendre. Le grattement d'une plume, les froissements de pages qui se tournent... Pour la Serdaigle, c'était les meilleurs sons, les meilleures odeurs ! Cette bibliothèque était, pour elle, tout son monde. Elle y passait le plus clair de son temps. Quand elle eut fini de s'extasier sur son univers, la blondinette se dirigea vers une des tables en bois, libre, et étala dessus toutes ses affaires.

Elle s'en alla vers les hautes étagères où reposaient les grands et rares ouvrages du Monde. Elle regarda les étiquettes. *Latin... Moldu... Métamorphose... Sortilèges... AH !!! Potions !* énuméra-t-elle. La jeune fille pénétra dans l'allée formée par l'alignement des étagères et regarda les livres fièrement positionnés. Rosalys laissait courir ses doigts sur les ouvrages et en ressentait toute la passion, la magnificence. Elle en tirait un, de temps en temps, puis le remettait à sa place après avoir lu le résumé. Voici une demi-heure qu'elle cherchait un livre qui pourrait l'éclairer sur toutes les sortes d'ingrédients qu'on pouvait trouver lors de la conception d'une potion. Soudain, la Serdaigle se souvint qu'elle avait vu un livre sur une table avec un étudiant penché dessus.

Elle retourna alors vers sa table et regarda l'endroit où elle avait vu le Serpentard, car oui, c'était un Serpentard. Le jeune homme n'y était plus. Rosalys se rua vers l'étagère de potions et y vit le vert et argent qui s'en allait après avoir reposé l'ouvrage. Elle couru jusqu'au niveau du livre et tendit la main pour l'attraper. Alors que son index avait touché la reluire de cuir, l'ouvrage disparut de son champ de vision. Rosalys, agacée, pivota vers la personne qui avait osé lui voler SON livre. C'est à ce moment-là que ses yeux vert pomme rentrèrent en contact avec un regard gris qui ferait pâlir d'envie la déesse Athéna.

Si la jeune Gwen avait choisie d'aller dans la bibliothèque ce matin là. C'était pour deux raisons. Le fait que cet endroit sois toujours calme, et aussi le fait qu'elle avait toujours aimé lire. Après avoir commencé à parler avec une Poufsfouffle dans le couloir, où elle avait choisie d'aller pour la solitude, elle s'était dit que la bibliothèque était sans nul doute un endroit parfait. Elle irait s'asseoir, elle lirait et personne ne viendrait la déranger.

"Hum... Quoi lire ?" Tout en parcourant des yeux les étagères. Elle regardait les différents livre, et elle tiqua quand elle vit des livres sur les moldus, des livres sur eux, comme si ça pouvait intéresser... Cet après midi, si elle se souvenait bien, elle aurait cours de Potion, or un livre sur ça serait donc bien. N'est ce pas ? De plus, pour avoir déjà fait déjà deux cours, elle avait donc entendu les ingrédients utilisés, ingrédients dont la plupart elle n'aurait autrefois jamais soupçonné l’existence. Enfin, si. Son imagination repliée avait du lui faire imaginer des ingrédients étrange, inconnus des moldus. Surtout entre le moment où elle avait ressue sa lettre et sa rentrée à Poudlard. Mais nous nous égarons... Donc... Chercher un livre de Potion avec tout les ingrédients qui existeraient pour en faire.

Impossible, rien trouver. On est pas fichu d'écrire des livres de Potion, indiquant les éléments les plus essentiel au potions !

Avec un haussement d'épaules, la jeune Gwen allait se diriger vers les livres traitant de sortilège, pourquoi pas même lire les livres sur les moldus ? Cela lui permettrait de savoir qu'est ce qu'on pourrait bien mettre de intéressant sur eux dedans... Quand la fillette aux cheveux roux auburn, vit un élève de sa maison, un livre à la main s'avancer vers l'étagère des Potions, une fille de Serdaigle aux cheveux blond apparemment sur ses traces. La jeune Serpentard, se demanda si le livre en question était ce qu'elle cherchait mais apparemment la bleu et bronze le voulait aussi. La jeune Gwen était entre deux rangées d'étagères, une portant sur les potions et une sur les sortilège. Elle hésita un instant à aller vers les sortilèges. Et puis... non ! A l'instant ou le garçon plus âgé de sa maison, posa le livre, elle le saisit avant que la Serdaigle puisse le prendre. Elle allait s'en aller, quand l'autre visiblement agacé se tourna vers elle la remarquant enfin, la gamine protégea un instant le livre des mains, une mine inquiète sur le visage, comme si celui-ci était le plus beau des trésors avant de remarquer que l'autre devait à voir à peu près son âge. Ses yeux gris fixèrent ceux de l'autre fille, couleurs vert pomme, et prirent un éclat moqueur avant que la petite Verte et Argent, lise le résumé, et... superbe ! Exactement ce qu'elle cherchait. Ignorant superbement l'autre fille, elle fit mine de se diriger vers une table au fond pour le lire tranquillement. Espérons, juste que l'autre n'essaie pas de la suivre.

"-Excuse-moi... Je voulais le lire."

Dit-elle simplement doucement, dans un délicieux mélange entre la froideur et un arrière gout sarcastique.

La fille rousse aux yeux gris regarda Rosalys avec un air triomphant en serrant le livre contre elle avec vigueur. Après avoir sourit de manière effrontée et honteuse, elle retourna s'assoir à sa table après avoir lancé avec un ton légèrement méprisant:

"Excuse moi... Je voulais le lire."

La serdaigle ouvrit la bouche, complètement sous le choc et abasourdie. Cette fille n'était pas désolée du tout ! Cela se voyait à des kilomètres. C'est le comble de la non-éducation ! La jeune fille en s'élança à la poursuite de la rousse en pensant très fort *Je déteste cette fille !!!!!!!*. Rosalys finit par la rattraper en courant et zigzaguant entre les étagères. C'est ainsi qu'elle lui empoigna l'avant-bras. Rosalys força la rouquine aux yeux meurtriers à se retourner et lui dit avec un ton qui n'admettait aucun refus.

"Rends moi ce livre ! Je l'avais avant toi et j'en ai vraiment besoin ! Je ne doutes pas que c'est également ton cas mais c'est vraiment important. Je te le donnerais après, quand j'aurais terminé. Tu as ma parole !" Elle tendit la main "Maintenant, s'il te plait, donnes le moi."

La Serdaigle était choquée. Jamais, au grand jamais, elle n'avait osé parler comme ça à quelqu'un ! Elle rougit d'embarras et relâcha le bras de sa camarade verte de rage. Elle prit le livre des mains de la Serpentard et retourna à sa table en courant. Elle l'ouvrit à la page qu'elle voulait et prit sa plume que Rosalys trempa dans l'encre bleu. Il ne fallut que quelques secondes pour que la rousse rapplique façon éléphant en colère. Celle-ci se posta devant le bureau de la Serdaigle et lui décrocha un regard assassin en croisant les bras contre son torse.

*Ah... Je vais me prendre un savon...* pensa-t-elle alors que la rousse ouvrait la bouche. En effet, cette dernière semblait assez furieuse pour la tuer sur place. Rosalys pensa à son livre. En valait-il vraiment la peine ?

Le visage en tantinet moqueur de la fillette, s’obscurcit quand elle vit l'air plutôt furax qu'avait la Bleu et Bronze en jetant un regard derrière elle. Elle se retourna vivement au moment où celle-ci arrivé à sa hauteur en lui hurlant dessus, comme s'y attendait légèrement la fillette qui serra le livre entre ses doigts, tout en tentant d'un air se voulant calme et serein de faire lâcher prise l'autre fille.

"-Rends moi ce livre ! Je l'avais avant toi et j'en ai vraiment besoin ! Je ne doutes pas que c'est également ton cas mais c'est vraiment important. Je te le donnerais après, quand j'aurais terminé. Tu as ma parole ! "Maintenant, s'il te plait, donnes le moi."

L'autre la lâcha enfin... pour lui arracher le livre des mains. Un regard mauvais prit la petite Diafora. Personne ne lui avait parlé sur un ton, ainsi, surtout juste pour un livre. Enfin si, ses parents, quand agacés par son comportement se mettait à la gronder, faisant que la gamine retenait avec peine de révéler ses pouvoirs. Enfin bref, ce n'est pas le sujet du jour. Gwen, resta un instant interdite, comme retenant encore le livre entre ses mains. Avant de… hausser les épaules. "Je ne vais pas non plus faire toute une histoire pour un livre…". Tandis qu'elle réfléchissait à quelle attitude aborder, elle jeta un regard derrière elle pour voir la Serdaigle qui partait en courant avant que la petite Gwen… la suive, mais sans courir bien-sur. On était dans une bibliothèque, elle ne serait pas étonné que ne pas courir fasse partit du règlement.
Si la petite l'avait suivie, c'était peut-être simplement par ce qu'elle trouvait que il lui semblait que le livre, c'était elle qui devait l'avoir. Son orgueil trop grand l’empêchait d'abandonner une chose qui pourtant n'avait plus une très grande importance pour elle.
'"Je l'avais avant elle… Au cas où elle ne le saurait pas saurais pas, c'est moi qui l'ai pris en premier je me trompe ?"

Arrivant enfin à la table de la Serdaigle, elle eut un regard agacé et glacial en direction de l'autre fille qui pourrait presque faire peur, et lui parla enfin .

- Je pense que tu as du te tromper. Ce livre, je l'avais dans les mains avant toi. Mais ce n'est pas grave. Garde le."

Sa voixse voulait douce et polie, et essayait que sans que l'autre gamine s'en rende compte, lui faire comprendre que s'était elle qui avait raison, mais ce qu'elle avait dit sonnait bien différents à ses pensées. Elle n'était pas très douée pour faire semblant de quelque chose, car à son ton on devinait plutôt clairement ses intentions. Car la petite rouquine comptait bien reprendre le livre en question. D'ailleurs son regard ne quittait plus le livre à présent. Peut-être pourrait elle attendre tout simplement que l'autre fille le repose pour le lui prendre ou simplement réussirait-elle par ses propos à faire culpabiliser la Serdaigle ?

Avant que Rosalys n'ait eu le temps de dire quoi que soit, la Serpentard parla d'une voix horriblement douce et calme.

"Je pense que tu as dû te tromper. Ce livre, je l'avais dans les mains avant toi. Mais ce n'est pas grave. Gardes le."

C'était officiel. La blondinette n'aimait pas, mais alors pas du tout cette fille. Avec son ton horripilant, elle se permettait de lui donner des leçons avec des mots à demi-cachés. La rousse était vraiment mal élevée et la fillette n'aurait pas aimé être la soeur ou l'amie de ce serpent sournois et venimeux.
Rosalys regarda plus attentivement sa camarade et s'aperçut qu'elle regardait le livre avec insistance. Elle semblait également chercher un moyen de faire ployer la Serdaigle afin de lui prendre le livre.
La blondinette fronça légèrement les sourcils et regarda son parchemin vierge. Il fallait absolument qu'elle se mette au travail. C'est ainsi qu'elle tourna le dos à la rouquine et trempa sa plume dans son encrier plein. Entendant un raclement de gorge, la fillette souffla de mécontentement et se retourna pour regarder la Serpentard. Cette dernière avait des éclairs à la place des yeux et semblait vouloir la faire payer. Seulement, payer de quoi ? La jeune fille s'était simplement détourné d'elle et la rouquine n'avait apparemment pas compris qu'il fallait laisser la Serdaigle seule.
Rosalys, légèrement agacée et amère, dit avec une voix empreinte des mêmes sentiments qu'elle éprouvait.

"Qu'est ce que tu veux encore ? Je t'ai déjà dis que je te le donnerais après."

La Serdaigle espérait réellement que la rouquine la laisse tranquille afin que la fillette puisse travailler. Après tout, son devoir de potions était assez compliqué et demandait beaucoup de concentration. Or, la concentration, on ne peut pas l'acquérir quand une personne vous fixe longtemps avec un regard empli de colère...

Première phrase qui traversa l'esprit de la Serpentard avant que la Serdaigle lui réponde fut : "je n'aurais pas du". Voilà qu'une culpabilité prenait place à son orgueil dans son esprit. Pourquoi se montrait-elle ainsi ? L'autre fille était malpolie et voilà tout elle n'allait pas rester ici et en faire tout une histoire. Surtout que cette dispute lui rappelait celles innombrables qu'elle avait eu avec son jeune frère. Elle s'était toujours débrouillé pour avoir le dernier mot, question de fierté voyez vous ? elle n'aurais pas apprécié que ce garçon incapable de magie lui cloue le bec.

"Qu'est ce que tu veux encore ? Je t'ai déjà dis que je te le donnerais après."

Sa résolution de tout arrêté et de partir partit aussi vite qu'elle était venue au moment ou la blonde venait de lui parler avec des sentiments, et pas des meilleurs, qu'elle lui crachait.
Gwen repéra une feuille de parchemin et sans peine devina que l'autre en avez besoin pour un cours, mais cela ne la fit pas changer d'avis : après tout elle avait elle aussi un devoir à rédiger pour cet après midi. Si la Bleu et Bronze ne voulait pas comprendre avec des mots gentils, et d'ailleurs avait sans aucun doute compris son jeu, Gwenaëlle allait devoir passé à l'acte ou... pas.
La Vert et Argent leva les yeux au ciels et lâcha un long soupir avant de se tourner de nouveau vers la fille, dont elle ne connaissait d'ailleurs pas le nom et qui ne lui inspirait guerre de sympathie et de dire plus d'une vois fausse mais d'un même ton agacé qui au moins avait le mérite de paraitre plus honnête que le précédent.

" Écoute je n'était pas venu le reprendre, premier mensonge, mais seulement comprendre pourquoi tu me l'avais ainsi arraché des mains,ça par contre ce n'en était pas vraiment un (de mensonge)."

Sur ce la jeune Diafora ne prit même pas la peine de regarder la réaction de la Serdaigle et se détourna avec brusquerie, tandis qu'elle s'était éloigné de quelques pas elle jeta un coup d’œil derrière elle et saisit d'une soudaine inspiration elle saisit le livre posé sur la table avec une rapidité consternante et s'éloigna sans un regard pour l'autre fille mais à peu près certaine que l'histoire ne risquait pas de s’arrêter là... Non il fallait que ça s’arrête à trois pas de la table elle jeta presque le livre, le rendant ainsi à la Serdaigle la dévisageant d'un regard noir.

" Tu pourras le garder, merci beaucoup. Au-fait, ne t'as t'on jamais appris que cela ne se faisait pas d'arracher des choses des mains des autres ?"

Dit la petite laissant enfin montrer sa colère, qui bouillonnait. Puis, elle saisit dans le plus grand des hasard un livre sur un rayon et l'ouvrit s'asseyant et refusant de jeter un regard dans la direction de la blonde.

Après la phrase de Rosalys, la rouquine sembla reprendre son air mesquin, celui qu'elle avait quitté quelques minutes plus tôt. Elle avait l'air vraiment, mais alors vraiment en colère. La blondinette perdit peu à peu confiance en elle. Depuis le début, elle critiquait cette fille et ses manières mais au final, la française n'était pas plus polie qu'elle. La Serdaigle lui parlait assez mal et sur un ton qui était horriblement orgueilleux. La fillette se promit de rectifier ceci et essaya de sourire à la Serpentard. Il n'y parvint pas et sa tentative de sourire se transforma en grimace insupportablement prétentieuse. La Vert et Argent prit au fur et à mesure un air déterminé. Cela inquiétait Rosalys car elle savait et avait entendu que les serpents faisaient tous pour avoir ce qu'ils voulaient. Ils ne reculaient devant aucun obstacle pour avoir l'objet convoité. Pourquoi, par Merlin, était-ce ce livre qu'elle voulait ? Pourquoi ?
Examinant la rouquine plus attentivement, la fillette se rendit compte que la Serpentard était sans doute une première année. Or, tous les premiers années ont les mêmes devoirs. Se pourrait-il que la Vert et Argent veuille le livre pour travailler ?
Soudain, cette dernière leva les yeux au ciel et dit d'une voix légèrement méprisante.

"Écoute je n'était pas venu le reprendre, mais seulement comprendre pourquoi tu me l'avais ainsi arraché des mains."

Lorsque la rouquine avait prononcé la première partie de sa phrase, elle avait légèrement froncé le nez. Cela était sans aucun doute un signe de mensonge. La Serdaigle haussa les sourcils. Cette fille n'avait pas tord. La fillette n'aurait jamais du être aussi violente ! Pourtant, Rosalys ne l'aurait pas avoué même sous la torture. Alors que la blondinette allait s'excuser, la rouquine tourna les talons brusquement et s'éloigna de quelques pas.
Soudain, elle fit volteface et attrapa l'ouvrage rapidement sur la table. Elle partit ensuite s'installer à sa table.
Les yeux écarquillés, la française regarda la Vert et Argent s'en aller. Prise d'une colère noire, elle se leva et marcha rapidement à la suite du serpent. Quand cette dernière fut assise à sa table, la blondinette prit la chaise d'à coté et dit d'un ton mauvais.

"Je crois que tu l'as remarqué mais je ne t'aime pas du tout. J'ai vraiment besoin de ce livre, je te l'ai déjà expliqué. Et apparemment, tu ne veux pas comprendre. J'ai un devoir à faire dessus. J'ai suivi le Serpentard pour le prendre. Tu étais derrière moi. Et tu l'as pris. Voilà pourquoi je te l'ai pris des mains. Parce qu'il n'avait rien a y faire. Maintenant, comme des personnes civilisées, je vais aller prendre mes affaires, me mettre ici." La blondinette pointa la chaise en face de la rousse. "Nous allons mettre le livre entre nous et travailler."

Rosalys n'admettrait aucun refus. Et c'est pour ça qu'elle rajouta en prenant la main de la rousse dans la sienne.

"Je m'appelle Rosalys Lanoblis. Et toi ?"

La blondinette serra la main de la rousse avant de la lâcher comme si elle l'avait brulée et retourna à son ancienne table chercher ses affaires.

-Je crois que tu l'as remarqué mais je ne t'aime pas du tout. J'ai vraiment besoin de ce livre, je te l'ai déjà expliqué. Et apparemment, tu ne veux pas comprendre.

"Nous voilà rassurées sur ce point, moi non plus je ne t'aime pas" Pensa la petite Gwenaëlle qui ne dit rien mais leva les yeux aux ciels dans une mimique exaspéré. Elle avait parfaitement compris que cette fille en avait besoin mais elle aussi en avait besoin et l'ayant prit en premier il était tout à fait normal que ce soit elle qu'il l'ai.

- J'ai un devoir à faire dessus. J'ai suivi le Serpentard pour le prendre. Tu étais derrière moi. Et tu l'as pris. Voilà pourquoi je te l'ai pris des mains. Parce qu'il n'avait rien a y faire. Maintenant, comme des personnes civilisées, je vais aller prendre mes affaires, me mettre ici. Nous allons mettre le livre entre nous et travailler."

Peut-être que l'autre fille voulait le prendre en premier, mais la rouquine avait été plus rapide n'étais-ce pas là l'essentiel ?
Gwenaëlle se mordit avec force les lèvres, elle était énervé pour une raison. Celle-ci étant que dans cette histoire c'était la Serdaigle qui passait pour plus intelligente puis ce qu'elle arrêtait la dispute. Rien que pour cela, la gamine avait une envie folle de la faire perdurer. L’orgueil encore... Sans nul doute son pire défaut.
La petite regarda avec une profonde hésitation, le livre puis sa camarade se sentant soudain ridicule et le fait que celle-ci soit debout contrairement à elle la rendait d'autant plus ridicule, voilà pourquoi elle se leva.
Afin de ne plus sembler aussi gamine elle serra la main que sa camarade avait prise décidant de la fixer de son même air, un peu comme si c'était elle qui venait de dire tout ce discour.

"Je m'appelle Rosalys Lanoblis. Et toi ?"

Comme s'y attendait la Verte et Argent qui n'avait pas pris la peine d'ouvrir la bouche, la Bleu et Bronze se dirigea vers sa table chercher ses affaires pour les installer et faire ce qu'elle avait dit et c'est à ce moment que la fillette aux yeux gris se rendit compte qu'elle n'avait même pas donner son avis dans ceci et elle en fut profondément vexée. Tandis que Rosalys se dirigeait vers sa table, Gwen saisit un bouquin sur une étagère dans un hasard des plus complet, s'installa à sa table et une fois l'autre fille revenue elle était déjà assise, le nez dans un livre que elle ne lisait pas et répondit d'une voix amère, sentant que malgré ses efforts son orgueil le remportait une fois de plus.

- Gwenaëlle Diafora. Sinon, tu peux garder le livre et on revient au plan d'origine si tu veux.

Lorsque Rosalys revint avec ses diverses parchemins et ses nouvelles plumes ainsi que sa sacoche en cuir fétiche, elle vit la Serpentard, le nez plongé dans un autre livre que celui pour lequel les deux fillettes se battaient depuis au moins trente minutes. La verte et argent, ne levant cependant pas la tête, dit d'une voix amère, presque orgueilleuse à certains moments.

"Gwenaëlle Diafora."

Ainsi donc, la rouquine au si mauvais caractère s'appelait Gwenaëlle ? C'était joli comme prénom... Bien trop pour une personne aussi imbu et prétentieuse que cette jeune fille en face de la blondinette. Cependant, la verte et Argent ne semblait pas avoir terminé son petit discourt alors Rosalys ne préféra pas la couper. Elle était déjà bien trop énervée pour être objective.

"Sinon, tu peux garder le livre et on revient au plan d'origine si tu veux."

Rosalys haussa les sourcils. Ainsi donc, elles s'étaient disputées pendant une bonne demi-heure et tout ça pour rien ? Le pire, c'est surement que les fillettes avaient enfin trouver un terrain d'entente ! Pourquoi renoncer maintenant à ce livre. Que cherchait-elle à faire, à démontrer ? Rosalys regarda fixement le visage de la rouquine, essayant de trouver un indice sur ce que cette dernière préparait. Lorsque la dénommée Gwenaëlle leva enfin la tête, surement agacée d'être ainsi dévisagée, la blondinette sourit de manière insolente en haussant de nouveau son sourcil d'un air moqueur. Elle prit le livre tant convoité dans ses mains pour le reposer juste devant elle.
La Serdaigle avait conscience que c'était de la provocation, pourtant, elle ne pouvait s'en empêcher. C'était si divertissant de faire tourner en bourrique une vipère. Tout en pensant à cela, Rosalys ouvrit le recueil de savoir et commença à lire, distraitement certes, ce dernier. Le nombre d'ingrédients répertoriés étaient incroyables. Ce livre était une vrai pépite ! La fillette, soudain très concentrée, prit un parchemin et gribouilla avec sa plume quelques notes. Là, elle était en mode travail et il était vraiment déconseillé de la déranger dans ces moments là. Seulement, Gwenaëlle ne semblait pas avoir prit conscience de cette règle primordiale. Et le pire se produisit. La verte et argent osa prendre la parole.