Inscription
Connexion
17 juil. 2015, 21:21
Des maux différents mais une déception commune  PV 
« Je vais bien oui. Du moins, je vais mieux que vous ! Ce n'est pas que vous n'êtes pas la personne à qui je souhaite en parler, le fait est que je ne veux pas en parler du tout. »

Meilla avait essayé, mais à priori il n'y avait rien à faire. Cependant, elle n'était pas sûre que l'historienne avait raison lorsqu'elle disait qu'elle allait mieux que la septième année. Certes ce qui s'était passé à l'hôpital avec son père avait un peu chamboulé la préfète, néanmoins c'était moins pire que quand elle avait appris la nouvelle. Ce jour-là, elle avait vraiment été choquée et l'était restée pendant des jours, et même des semaines. Là, elle savait qu'elle allait s'en remettre. De toute manière, elle était en colère contre son père depuis des mois maintenant, cette altercation n'avait fait que renforcer ce sentiment de colère, ou plutôt le raviver puisqu'il s'était un peu éteint de semaines en semaines. Miss Collins par contre... On aurait dit qu'elle n'avait pas dormi depuis des mois, ou en tout cas pas vraiment dormi depuis des mois et ses pensées semblaient aussi agitées que celle de la Serdaigle. Au final, peut-être qu'il en était de même pour l'une ou l'autre. Dans tous les cas, il était certain qu'elle n'allait pas mieux que l'élève.

« Je ne suis pas vraiment sûre que vous alliez mieux que moi... Mais si vous ne voulez pas parler, tant pis, je comprends. Même si je ne suis pas sûre que ce soit la meilleure solution pour vous. »

Meilla avait décidé qu'insister ne servirait à rien, si elle voulait vraiment parler, elle le ferait, seulement rien n'était moins sûr! Après avoir bu une gorgée de bierraubeurre, elle observa la salle ne sachant pas trop quoi dire de plus. Que dire à une professeure dans une situation pareille? Si encore elle avait continué l'HDLM, peut-être aurait-elle eu un sujet de discussion, mais depuis 4 ans qu'elle n'en faisait plus, elle ne pouvait pas. Et puis miss Collins n'avait jamais été sa professeure. En réalité, à part le fait qu'elles étaient toutes les deux rousses et que leur esprit était tourmenté, Meilla ne voyait pas en quoi elles pouvaient avoir un point commun... Elles en avaient sûrement, mais la situation était trop étrange de toute manière pour faire la conversation. la septième année reprit donc encore une gorgée de bierraubeurre, attendant que son aînée prenne la parole, ce qui n'arriva malheureusement pas.

La jeune fille pensait à son père, elle ne pouvait s'en empêcher bien que celui-ci ne la comprenne absolument pas. D'ailleurs elle-même ne comprenait pas comment une relation pouvait se détériorer ainsi. Petite elle avait toujours été plus proche de Romain que d'Océane, elle en avait compris les raisons peu de temps auparavant. Mais elle ne pouvait toutefois pas pardonner à son père, c'était plus fort qu'elle. Elle avait essayé pendant ces vacances, mais le résultat était là, ils s'étaient encore une fois disputés. Qu'avait-il fait après qu'elle soit partie? Etait-il rentré à la maison? Avait-il dépêché des aurors pour la retrouver? Peut-être pas quand même... Quoique, connaissant son père, ce ne serait pas très étonnant...

D'ailleurs, c'est ainsi qu'à peine une minute plus tard, deux hommes en uniforme de la brigade de la police magique entrèrent dans le pub le plus connu d'Angleterre dans le monde des sorciers. Ils posèrent quelques questions au barman qui leur montra la table ou les deux rouquines étaient assises en silence.


« Meilla Primard, c'est vous? »demanda un homme grand et baraqué. Question à laquelle la préfète répondit par un signe de tête.

« Nous avons ordre de vous ramener chez vous. »

Et là, il y avait quelque chose que la septième année ne comprenait pas. Son père était Moldu, depuis quand avait-il assez de pouvoir dans le monde sorcier pour demander à la brigade magique de recherché sa fille qui s'était enfuie? Et depuis quand la brigade magique s'occupait de rechercher des enfants qui s'étaient enfuis depuis seulement une heure? (ou peut-être un peu plus mais ce n'est pas très important.) Dans tous les cas, pour le moment Meilla avait un autre soucis en tête, elle ne pouvait pas retourner chez elle, elle devait retourner à Poudlard. Chez elle, elle ne survivrait pas une minute de plus à recevoir des plaintes alors qu'elle était en colère. Et puis en envoyant la brigade la rechercher, son père l'humiliait. En plus elle ne comprenait pas comment cette situation était possible....

« Je ne rentrerai pas chez moi. » Le ton froid et grave de la jeune fille prouvait qu'elle prenait sa vie en main, qu'elle ne céderait pas à son père, et qu'elle était assez grande pour faire ce qui lui semblait être le mieux pour elle. De toute manière, son père ne pouvait pas l'obliger à rentrer à la maison, elle était majeure.

~En voyage autour du monde et en couple avec la fille la plus extraordinaire du monde ~
Attention, apparition de carottes hallucinogènes dans le secteur des ornithorynques.
06 août 2015, 00:45
Des maux différents mais une déception commune  PV 
« Je ne suis pas vraiment sûre que vous alliez mieux que moi... Mais si vous ne voulez pas parler, tant pis, je comprends. Même si je ne suis pas sûre que ce soit la meilleure solution pour vous. »

Holly appréciait beaucoup le caractère de la jeune Primard, curieuse jusqu'au bout ! Un petit sourire vint s'accrocher aux lèvres de la professeur lorsque la jeune fille assise en face d'elle eut prononcé sa dernière phrase. Était-elle déterminée à savoir que l'historienne cachait ? De toute façon, quoi qu'elle pût dire, ou même bien faire, rien ni ferait, la jeune Serdaigle ne serait au courant de rien. Enfin... À moins que cette dernière n'arrive à lui faire boire du Veritaserum. Là évidemment, Holly serait contrainte à tout dire... Enfin bon.

Aucune des deux ne parlait, Holly sirotait sa boisson en contemplant les alentours. Il ne se passait pas grand chose ici, et c'était ce qu'elle appréciait le plus. Elle aimait beaucoup ce Pub, notamment pour la tranquillité qui y régnait. Enfin, la plupart du temps. Il était déjà arrivé qu'Holly assiste à des scènes étranges, notamment la fois où un homme déguisé en chat était venu et demandait à tous les clients s'ils n'avaient pas une bouteille de lait sur eux. De vraies personnes étranges. Lorsqu'elle avait assisté à ça, Holly s'était posée énormément de questions, notamment 'comment font-ils pour se montrer ainsi en public ?'. Elle ne parvenait pas à comprendre ce qui leur était passé par la tête, et ce, même encore aujourd'hui !

Meilla semblait toujours être dans ses pensées, Holly ne préféra pas la bousculer après tout elle avait probablement besoin de réfléchir à tout ce qu'elle venait de découvrir sur sa vie. Tout était calme, la jeune femme pouvait presque entendre les mouches voler, bien qu'il n'y en eût pas. Enfin, calme, plus vraiment. Deux officiers de la brigade de la police magiques entrèrent à l'intérieur du Chaudron Baveur. À l'instant même où ceux-ci entrèrent, tous les regards furent posés sur eux et le silence s'installa progressivement. Toutes les conversations entretenues par les autres clients s'arrêtèrent, ceux-ci voulant certainement mieux entendre ce que les policiers avaient à dire.

Ces derniers, après avoir cherché durant quelques secondes la personne qu'ils souhaitaient voir, se dirigèrent vers la table où Holly et Meilla étaient installées. Que faisaient-ils donc ? La jeune femme n'en avait pas la moindre idée et avait bien hâte de savoir. Lorsqu'ils furent assez près, ils demandèrent à l'élève qui se trouvait en face de l'historienne s'il s'agissait bien de Mlle Primard. Celle-ci acquiesça et les policiers l'informèrent qu'elle devait partir avec eux, « pour rentrer. ». Même si elle n'avait strictement rien à voir avec la jeune Serdaigle et tout ce qui se passait dans sa vie, Holly n'était pas d'accord avec ce qui se passait, et apparemment, l'élève de Septième année non plus.


« Je ne rentrerai pas chez moi. »

*C'est bien Meilla, tu as raison, oppose-toi !*
Holly observa les policiers du coin de l'œil, ingurgita tout ce qu'elle avait commandé d'une traite et posa d'une manière assez brutale le verre qu'elle tenait entre les mains. Elle sortit de son sac à main quelques Gallions et les posa sur la table avant de tendre sa main à Meilla en lui faisant des signes avec les yeux. Comprendrait-elle le message ? Ou plutôt, accepterait-elle l'invitation à transplaner de son professeur ? Holly l'espérait, de plus, la jeune femme n'avait pas très envie de rester un instant de plus avec ces deux policiers. Qu'ils aillent voir ailleurs si elle y était, tiens !

« Faites-moi confiance. »

« Le courage c'est de comprendre sa propre vie... Le courage c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel. »
~ Vive les nouilles *-*
19 août 2015, 13:53
Des maux différents mais une déception commune  PV 
Un agitement soudain aux côtés de Meilla lui fit reprendre conscience qu'elle n'était pas ici seule. Miss Collins qui l'accompagnait avait à priori décidé de soutenir la rouquine. Aussi quand elle tendit son bras pour l'aider, la sixième année n'hésita pas une seconde avant de le prendre espérant que le transplanage l'emmènerait loin d'ici. Elle avait obtenu son permis peu de temps auparavant et aurait été tout à fait capable de partir d'elle même, cependant elle n'aurait pas pu fuir éternellement. Le fait qu'un professeur l'aide montrait que cet ordre de la ramener chez elle n'était absolument pas justifié puisqu'elle était entre de bonnes mains normalement. De toute manière, il lui importait peu si son père se faisait du soucis pour elle, il ne s'en était pas occupé précédemment et c'était tout ce qui comptait pour elle. Il était trop tard pour rattraper son erreur qu'il n'avait fait qu'aggraver au fil du temps.

L'impression d'être enfermée dans un tube, caractérisant ce moyen de transport particulièrement désagréable pour la majorité des sorciers, et l'impression d'être dans une tornade furent suivis d'un choc à la surface de la terre. Commençant à être habituée, la jeune fille réussi à garder son équilibre. Elle resta ainsi une bonne minute les yeux fermés essayant de retrouver une respiration normale en inspirant et expirant doucement. Elle sentait le soleil sur son visage et ses cheveux le lui chatouillaient. La jeune sorcière n'avait aucune idée de l'endroit où elles étaient. Le plus logique semblait être Poudlard, surtout que ce lieu inconnu semblait être aussi chaleureux et accueillant. Cependant, elle sentait, elle avait cette impression même les yeux fermés, que l'endroit où elles étaient restait calme et posé. Comme si, ici, elles étaient seules loin de tous, de Romain, Edna, Ste Mangouste et tous les curieux qui vous posent des questions auxquelles vous n'avez pas envie de répondre. Ne peuvent-ils pas s'occuper de leurs affaires avant de vous demander pourquoi vous avez criez sur telle ou telle personne? Des fois on a vraiment l'impression que certaines personnes passent leur vie à attendre qu'ils se passent quelque chose chez les voisins. Et ces personnes là ont tendance, en général, à poser toutes les questions que vous ne voulez absolument pas entendre et à attendre que vous répondiez le plus gentiment possible, comme si vous attendiez avec joie qu'ils vous demandent ça...

Enfin bref, la préfète fini par ouvrir les yeux et se rendit compte qu'elles étaient arrivées dans un petit parc qu'elle ne connaissait absolument pas. En observant lentement la rue en contrebas, elle comprit que c'était Pré-Au-Lard. En même temps elle avait été bête de penser être à Poudlard puisqu'il était impossible de transplaner dans le château, elle le savait bien c'était écrit dans L'Histoire de Poudlard. Bizarrement, il n'y avait personne malgré ce jour assez chaud du mois d'Avril. D'un autre côté, cela n'était pas pour lui déplaire, elle préférait que personne ne soit témoin de son malaise dû au transplanage, et puis les questions n'auraient pas manquer de fuser, la voir en compagnie d'une professeure alors qu'elle était censée être chez elle... Elle se fichait que des rumeurs étranges soient lancées, mais qu'on lui pose des questions sur tout cela était quelque chose qu'elle voulait absolument éviter. Elle avait l'impression que la prochaine personne qui lui poserait une question finirait carbonisée sur place, et Meilla n'avait aucune envie d'en assumer la responsabilité.


« Merci de m'avoir ramenée ici, je ne pouvais pas retourner là-bas... C'était au-dessus de mes forces... Et puis merci de m'avoir écoutée aussi, ça n'a pas dû être très palpitant et vous aviez sûrement autre chose à faire... »

La Serdaigle ne croyait pas trop à la fin de sa phrase, puisqu'à priori l'état de miss Collins était dû à quelque chose qui s'était passé à l'hôpital, elle était sûrement en train de ruminer ses pensées noires avant de suivre l'élève, mais c'était la moindre des politesse de s'excuser.

~En voyage autour du monde et en couple avec la fille la plus extraordinaire du monde ~
Attention, apparition de carottes hallucinogènes dans le secteur des ornithorynques.
27 août 2015, 17:12
Des maux différents mais une déception commune  PV 
Holly observait la jeune fille qui se trouvait juste en face d'elle. Allait-elle comprendre son geste ? Allait-elle réagir et attraper sa main pendant qu'il en était encore temps ? Ces questions fusèrent dans l'esprit de l'historienne en une fraction de secondes. Et puis, en y réfléchissant bien, le geste qu'elle venait de faire... était-ce une bonne idée ? Prendre la fuite ainsi lorsque l'on se retrouve face à deux gendarmes, ça ne le fait pas vraiment. Enfin bon, maintenant que c'était fait, la jeune femme ne pouvait certainement pas faire machine arrière. Quelques secondes passèrent et Meilla posa sa main dans la sienne. Un frisson parcouru le corps entier de la professeur d'Histoire de la Magie. N'aimant pas particulièrement le contact humain -bien qu'elle n'avait absolument rien contre l'adolescente-, ses muscles se contractèrent et ensuite, se concentrant rapidement afin d'avoir en tête l'endroit où elle souhaitait qu'elles atterrissent, Holly transplana.

La sensation étrange qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle utilisait ce moyen de transport s'installa en elle. Depuis le temps qu'elle avait son permis, soit depuis une dizaine d'année environ, la jeune femme s'y était faite. Elle ne ressentait absolument plus l'irrésistible envie de vomir lorsque l'on avait les pieds sur terre. Lors de ses débuts, il lui arrivait parfois d'avoir des vertiges qui duraient pendant de longues minutes, parfois même pendant des heures. Heureusement pour elle, avec l'expérience et à force de pratiquer cela, elle avait appris à se sentir mieux durant ce genre de voyage. Lorsqu'elles décollèrent de leurs chaises, Holly fut comme transportée dans un trou noir, tourbillonnant à vive allure. Les fois où elle voyageait en compagnie de quelqu'un étaient rares, aussi, elle prenait bien garde à ne pas lâcher la main de sa partenaire et la serra aussi fort que possible, sans pour autant la lui broyer. Bien qu'elle fut habituée à ça, Holly n'omettait pas de penser qu'il s'agissait tout de même d'un moyen très brut et désagréable.

Après probablement une seconde qui lui paru être une éternité -comme à chaque transplanage-, nos deux protagonistes revinrent sur la terre ferme. De l'herbe caressait les chaussures de la jeune femme, visiblement, elles étaient bien arrivées là où l'Historienne l'en avait décidé. Pré-Au-Lard était un village véritablement magnifique, bien qu'elle n'eût jamais vraiment l'occasion de le visiter dans sa totalité, elle trouvait les boutiques particulièrement intéressantes. Honeydukes était de loin sa boutique préférée -comme probablement celle de beaucoup de personnes-, car là-bas, elle pouvait y trouver les meilleurs crapauds à la menthe. Sa sucrerie favorite parmi toutes celles qu'elle avait pu goûter jusqu'à présent.


« Merci de m'avoir ramenée ici, je ne pouvais pas retourner là-bas... C'était au-dessus de mes forces... Et puis merci de m'avoir écoutée aussi, ça n'a pas dû être très palpitant et vous aviez sûrement autre chose à faire... »

Holly sursauta légèrement en entendant la voix de miss Primard, à vrai dire, à rêvasser ainsi, elle avait presque oublié la présence de la préfète des Serdaigle, et même le pourquoi elle se retrouvait là. Reprenant petit à petit ses esprits, Holly affichait à présent un sourire compatissant à la jeune demoiselle. Finalement, bien que généralement la vie des autres ne l'intéressait pas, il fallait dire qu'écouter Meilla avait été un plaisir. Enfin, un plaisir dans le sens où elles avaient pu échanger, bien entendu. Rien de tout ce qu'elle avait pu raconter ne devait être drôle pour elle, Holly le comprenait, bien que se mettre à sa place s'avérait être vraiment délicat.

« Il n'y a pas de quoi Mlle Primard. Ca a été un plaisir d'être en votre compagnie, et pour répondre à ce que vous venez de dire, non, je n'avais rien de plus important que de vous écouter. Je ne vous ai pas été d'une grande aide, je le conçois, et j'espère sincèrement que tout rentrera dans l'ordre de votre côté. »

Holly observait les rues de Pré-au-Lard, son regard partant tantôt à droite, tantôt à gauche. Alors qu'elle marchait, Meilla à ses côtés, elle sentit que ses jambes se dérobaient. Signe de fatigue ? Sûrement. La jeune femme pensa qu'il était grand temps pour elles de rentrer à Poudlard. D'ici quelques jours, les cours allaient reprendre, ce qui décourageait un peu la jeune femme. Oh oui, elle était plus que ravie de travailler à Poudlard, c'était une chance, à vrai dire. Que ferait-elle si elle n'était pas là-bas ? Probablement... Rien. Elle ne savait pas, en fait. Enfin bref.

« J'aime beaucoup Pré-au-Lard, je trouve que c'est vraiment un village charmant ! Pas vous ? Holly n'ouvrit plus la bouche durant quelques instants, puis reprit, je pense que nous devrions rentrer à Poudlard. Vous avez une petite mine miss Primard, je vous conseillerais de vous reposer quelques heures. Après tout, ça n'a pas été une journée facile pour vous. »

Holly qui jouait la femme inquiète, c'était bien la première fois. Même si cela n'en avait pas vraiment l'air, l'histoire de Meilla Primard l'avait beaucoup touchée. Si bien qu'en entrant au château et après avoir poliment salué la préfète des bleus, elle s'en alla rejoindre son bureau. Celui qu'elle avait quitté quelques heures plus tôt. La lettre qu'elle avait reçue et qui l'avait poussé à se rendre à Sainte-Mangouste était posée sur ce dernier, grande ouverte. D'un geste brusque et surtout par colère, la professeur dégaina sa baguette et sans prononcer quoi que ce soit la dirigea vers le parchemin. Celui-ci commença à brûler doucement, laissant une multitude de cendres recouvrir son bureau.

Reducio
Fin du RPG de mon côté, merci pour celui-ci, il était agréable à lire et à rédiger. Je vous laisse clôturer. :)

« Le courage c'est de comprendre sa propre vie... Le courage c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel. »
~ Vive les nouilles *-*
28 août 2015, 12:14
Des maux différents mais une déception commune  PV 
Meilla fit sursauter la professeure, ce qui l'étonna beaucoup elle-même. Elle avait été à moitié dans les vappes pendant quelques minutes au final, et son accompagnatrice n'avait même pas remarqué? Il y avait définitivement quelque chose que la rouquine ne comprenait pas dans cette attitude. Cependant, elle ne dit rien se contentant d'attendre la suite des événements. Qu'allait-il se passer? Il paraissait assez logique qu'elles retournent au château, elles n'avaient rien à faire ici. La Serdaigle n'était pas particulièrement impatiente de rentrer à Poudlard, elle n'avait pas envie de répondre à des questions toutes plus inutiles les unes que les autres. Cependant, elle ne pouvait abuser du temps de l'historienne. Qu'allait-elle faire en arrivant? Elle irait sûrement dans sa salle commune... Ou peut-être plutôt dans les dortoirs? Elle aurait moins de chance de croiser quelqu'un. Soit dit en passant, beaucoup étaient rentrés chez eux pour les vacances, ce qui évidemment l'arrangeait beaucoup.

« Il n'y a pas de quoi Mlle Primard. Ca a été un plaisir d'être en votre compagnie, et pour répondre à ce que vous venez de dire, non, je n'avais rien de plus important que de vous écouter. Je ne vous ai pas été d'une grande aide, je le conçois, et j'espère sincèrement que tout rentrera dans l'ordre de votre côté. »

Les soupçons de la septième année étaient donc ainsi fondés, miss Collins avait réellement eu un problème (dont elle ne parlerait sûrement à personne sauf peut-être sous la torture... Et encore!). D'ailleurs avait-elle beaucoup d'amis? Elle semblait bien solitaire, bien plus que la majorité des professeurs de Poudlard. D'après ce que la préfète avait pu entendre, c'était une bonne professeure, qui enseignait bien ect ect... Néanmoins, elle lui semblait assez seule, ce qu'elle trouvait dommage. Comment faire dans les bas de la vie sans personne pour en parler? Et même dans les hauts, à quoi sert-il d'être heureux si on n'a personne avec qui partager ce sentiment?

En tout cas, bien qu'elle ne semble pas le penser, l'historienne avait été d'une grande aide pour Meilla. Pas seulement du côté mental, mais aussi du côté "comment échapper à des policiers". D'ailleurs, cette histoire allait sûrement avoir un coût non? Ils n'allaient sûrement pas s'arrêter là si? Ces questions sans réponse commençaient à la saouler. Depuis toute petite elle n'aimait pas ne pas avoir la réponse, mais dès qu'elle avait su lire, elle s'était servie de livres pour s'aider. Certaines fois elle ne comprenait pas ce qui était écrit, mais elle avait quand même une réponse. Là, elle pouvait lire tous les livres du monde entier (si c'était possible) elle ne trouverait pas la réponse à ses interrogations! Et c'était peut-être cela qui l'énervait le plus, l'impossibilité de trouver une réponse, dans l'immédiat en tout cas. Devoir attendre de voir ce qu'il se passe dans le futur. Si c'était pas embêtant de devoir être patient, la jeune fille ne savait pas ce que c'était.


« J'aime beaucoup Pré-au-Lard, je trouve que c'est vraiment un village charmant ! Pas vous ? Je pense que nous devrions rentrer à Poudlard. Vous avez une petite mine miss Primard, je vous conseillerais de vous reposer quelques heures. Après tout, ça n'a pas été une journée facile pour vous. »

Il n'y avait rien à ajouter. Cependant, Meilla ne put s'empêcher de tiquer, elle savait bien que ce n'était pas un ordre et plutôt un conseil, mais elle avait toujours l'impression que tous les adultes essayaient de lui dire quoi faire. Certes elle avait à peine dix-sept ans, néanmoins elle était adulte légalement, elle savait plus ou moins ce qu'elle faisait. Et ne dit-on pas que c'est en tombant que l'on apprend? Elle n'en voulait pas spécialement à la professeure d'Histoire de la Magie de s'inquiéter pour elle (d'ailleurs était-ce vraiment de cela qu'il s'agissait?), mais les conseils des adultes, elle avait donné et ne pouvait plus écouter... Pour le moment, ça reviendrait sûrement avec le temps la confiance envers les adultes. La préfète ne dit rien de plus et suivit son aînée sur le petit chemin reliant Pré-Au-Lard et l'école de magie. Sur la route, aucunes paroles ne furent échangées, chacune dans ses pensées.

Après s'être séparée avec les politesse de rigueur, elles partirent chacune de leur côté. Meilla réussit sans trop savoir comment à ne croiser personne jusqu'à ce qu'elle arrive dans sa salle commune. Arrivée là, elle vit quelques élèves avec qui elle n'avait pas d'affinité particulière, aussi elle pu aller tranquillement dans son dortoir où elle s'endormit assez vite après s'être couchée dans son lit à baldaquin. Cette journée avait été longue. Il faudrait qu'elle rapatrie ses affaires le lendemain.

Elle ne le savait pas encore, mais plus tard elle allait avoir une nouvelle confrontation avec son père, par beuglantes. Elle finirait par aller le voir fin août avant sa septième année, espérant pouvoir l'éviter pour les dix prochaines années au moins.


Reducio
Fin du RPG! Moi aussi j'ai vraiment bien aimé le faire avec vous :)

~En voyage autour du monde et en couple avec la fille la plus extraordinaire du monde ~
Attention, apparition de carottes hallucinogènes dans le secteur des ornithorynques.