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16 nov. 2014, 21:36
L'eau, ça mouille !  Libre 
Ysalyne serra un peu plus son manteau noir autour d'elle et remonta son écharpe grise sur son nez avant de se glisser hors du château. Au dehors, l'air était mordant, et le froid saisit la petite Serpentard qui grelota. Pour se donner du courage, elle se dit qu'elle n'aurait plus d'occasions comme celle-ci avant un long moment.

Il était près de six heures, et tout le château devait dormir en ce samedi matin, jour béni pour les élèves car exempt de tout cours. À part les elfes de maisons qui préparaient le petit-déjeuner ou un ou deux professeurs insomniaque.

Ysalyne remonta sur son épaule le sac en bandoulière bleu qui tapait sur ses jambes à chacun de ses pas. Tout y était. Ne lui manquait plus qu'une bonne place, du silence, et de la patience.

La petite se dirigea à grand pas vers le Lac Noir, où résidait, selon certain, un calamar géant. Personnellement, elle ne l'avait jamais ne serais-ce qu'entre aperçut, elle avait entendu des histoire à son sujet : et elle était volontiers prête à y croire.

Enfin arrivée au bord du lac, entourée de brume, Ysalyne sortit de son sac un plaide qu'elle posa sur l'herbe mouillée par la rosée du matin et s'y installa en faisan bien attention de ne pas se mouiller. Elle sortit ensuite sa planche à dessiner, une feuille du papier, et des crayons. Au contact de son matériel de dessin, Ysalyne se détendit aussitôt et ferma les yeux, son esprit la transportant automatiquement vers la forêt proche de son village où elle aimait se réfugier pour croquer des paysages, ou tresser des couronnes de fleurs sauvages.

Ce dessin-là serait le deuxième qu'elle ferait depuis son arrivée à Poudlard. Le premier avait été un croquis du château qu'elle avait aussitôt envoyé à sa grand-mère. Comme elle était une moldue, elle n'avait jamais eu l'occasion de voir Poudlard, et Ysalyne avait voulut lui faire plaisir en lui donnant un dessin du château.

Sa grand-mère, en réponse, lui avait demander une représentation du lac, dont sa fille lui avait tant parlé quand elle était aller à Poudlard. Alors, Ysalyne avait décider d'en faire deux exemplaires, et d'envoyer le deuxième à ses parents, pour leur rappeler des souvenirs, en quelque sorte. Mais en réalité, Ysalyne espérait juste de leur nouvelles.

Le jour commençait à peine à se lever, et une lumière rosée éclairait le ciel, qui lui-même se reflétait dans le lac couvert de brume.


'' Parfait. '' murmura la petite pour elle-même.

Elle commença alors à dessiner le magnifique paysage qu'elle avait devant elle.

Plusieurs minutes passèrent, pendant lesquelles Ysalyne ne s'arrêta pas de colorer son brouillon, qui prenait forme petit à petit. Des feuilles couleur feu et or avait fait leurs apparitions et une brume légère et argentée recouvrait maintenant le lac de papier.

Soudain, alors qu'Ysalyne tenait le parchemin levé devant elle pour en juger le réalisme, un coup de vent emporta son précieux dessin qui s'envola.

La petite Serpentard se leva d'un bond et courut après son travail. Elle sauta et frôla la feuille de papier qui s'éleva encore plus haut en tourbillonnant.


'' Non ! ''

Le cri de la fillette retentit dans le parc, et si quelqu'un était passé, il l'aurait entendu. Ysalyne, dans un dernier effort, bondit une dernière fois. Elle était bien trop loin, et ne réussit même pas à effleurer son bien.

La petite, beaucoup trop près du bord, se réceptionna mal et tomba les fesses les premières dans l'eau gelée du Lac Noir. Son manteau se gorgea, son écharpe s'imbiba, et Ysalyne contempla l'eau tout autour d'elle sans réaction pendant quelques secondes.

Partit.. Il était partit... Il allait faire trop froid maintenant, pour espérer assister de nouveau à un tel moment au petit matin.

Transit, choquée, Ysalyne, toujours assise dans le lac, frigorifiée, se mit à pleurer. Elle replia ses genoux contre elle et y posa sa tête. Elle ne savait pourquoi elle pleurait ainsi, mais elle pleurait.


* Ce n'était qu'un dessin ! * Ne cessait-elle de se répéter en son fort intérieur. * Ce n'était qu'un dessin ! *

Elle se recroquevilla sur elle-même, tremblante de froid. Pourtant, elle ne trouvait pas la force de se lever pour interrompre son bain impromptu, et resta là, assise dans l'eau gelée du lac en automne.


Reducio
Ce RP a été rédigé dans le cadre d'un défi, mais si vous voulez en faire un RP avec moi, n'hésitez pas à poster ^^
16 nov. 2014, 22:34
L'eau, ça mouille !  Libre 
Antony n'arrivait pas à dormir... Du moins plus... C'était bientôt le matin et on n'entendait pas un bruit dans le dortoir.
Il était stressé... Toute la soirée, la veille, il avait réfléchit... Tout le monde ne faisait que de parler de la dangerosité du lac... Des sirènes, des strangulots, des pitiponks paraissait il, et même un calamar géant !
Antony était extrêmement timide certes, mais pas peureux ! Il irait lui ! Se baigner dans le lac ! Ça y est, il en était résolu. Ça l'avait travaillé toute la nuit, mais à présent il en était sûr.
Sur la pointe des pieds il alla chercher dans sa malle au pied de son lit quelque vêtement : un djean, une chemise, des sous vêtements. Malheureusement il n'avait pas prévu de maillot de bain.
*Qui pourrait se douter qu'on se baigne dans une école de magie !* s'exclama-t-il intérieurement. *Quoi que finalement j'aurais du savoir que des choses des plus étranges m'arriveraient...*

Dans le plus calme des silences, guettant chaque mouvement des garçons qui sommeillaient encore, il marcha à pas feutrés vers la sortie, sacoche à l'épaule, contenant son caleçon de rechange et sa tête d'oreiller en guise de serviette.

Il quitta les Sous-sols sans rencontrer personne, à son plus grand bonheur, et passa sans un bruit devant une grande salle vide. Il régnait un silence de mort. Dans l'air frais qui reignait hors du château, il marcha rapidement, se rendant sans détour vers le lac. Quittant la lisière du bois, il se trouva un petit coin en surplomb, sur des rochers.
*Parfait...* pensa-t-il. *Ici je vais pouvoir piquer une tête. Mais à présent qu'il y était, prêt du lac noir, et son eau de même couleur, il commençait à douter de son entreprise.

"Non mais c'est pas vrai ! Ressaisi toi mon vieux !" se somma-t-il. "Un peu de courage hein !" .

Il déposa sa sacoche, et commença à se déshabiller. Alors en caleçon, le vent frais vint fouetter sa chaire. *
Mais quel idée... Maintenant qu'on y est, allons y...*

Antony descendit les rochers à tâtons. L'eau sombre lui renvoyait son propre réglait, impassible. Antony eut la chair de poule. Était-ce le froid, ou la peur ? Oui bien cette sensation d'adrénaline qui parcourait tout son corp ?

Antony n'en étais plus à réfléchir. Il ferma les yeux et doucement, trempa son pied dans l'eau. Elle était glacée ! Tant pis ! Antony se plongea entièrement dedans... Il eu la sensation que tout son corp se comprimait... Il ne sentait plus ses jambes... Sa respiration accéléra en courtes bouffées d'air imprécises. Il grelotait dans de l'eau ! Ça y est, il l'avait fait ! Il s'était baigné dans le lac ! Et par ce temps en plus ! Quel exploit ! Mais personne ne devait le savoir... Il avait trop peur qu'on se moque de lui pour avoir eut l'idée idiote de se baigner à cette température. Antony songeait à reste plus longtemps juste pour se prouver qu'il le pouvait quand un cris déchira l'air.

"Non !"

Qu'est-ce que c'était ? Qui avait crié ainsi ? C'était une voix de fille, d'après ce qu'Antony avait entendu. Ni une ni deux, il sortit de l'eau et escalada les rochers. D'où est-ce que ça venait ? De la gauche lui semblait il. Vite ! Quelqu'un était peut être en danger ! Il courrait au bord de l'eau et faisait bien attention à ses pieds, les rochers étaient traîtres ici et là. Tout d'un coup il se prit un parchin en plein visage. il glissa sur un rocher et s'écroula au sol. Sa tête cogna un rocher. Quel douleur éclair ! Antony se releva tant bien que mal, et se toucha la tête. Pas de sang, ce n'était rien, juste un petit hématome. Il ramassa la cause de sa chute qui traînait au sol. Un dessin.
*Quel empoté...*

Mais ce n'était pas le plus important ! Vite il fallait rejoindre la fille ! Sans même s'en rendre compte, il resera son étreinte sur le dessin et l'emporta avec lui. Au détour d'un gros rocher il la voyait à présent, près de la crique dans l'eau... Elle était trempé, recroquevillé sur elle même. Antony la reconnut alors, c'était la fille qu'il avait aspergé de sauce de viande l'autre jour à la table des Serpentards !
Elle n'avait pas l'air en danger... Peut être s'était elle énervée ? Ce n'était sans doute pas le moment de la déranger ? Mais des sanglots parvinrent aux oreilles d'Antony.
*Elle pleure ? Mais qu'est-es ce que s'est passé ??*

Antony se rapprocha à pas feutrés. Il voulut se signaler mais comment faire, la fille ne le voyait pas. Un raclement de gorge ? Il s'apprêtait à le faire quand il perdu tout à coup l'usage de la voix... A quelques mettres de la fille, derrière elle, venait de surgir de l'eau une créature... Un strangulot... Vite il fallait prévenir la fille, la défendre !

"Attention derrière toi !" elle ne réagît pas ! Elle ne l'avait pas entendu ? En tout cas le strangulot lui avait entendu Antony. Il lui avait lancé un regard, puis c'était retourné vers la fille.

Vite sa baguette ! Antony mit sa main à la poche, avant de se rendre compte qu'il était encore en caleçon ! De toute manière il ne connaissait aucun sortilège capable de faire le moindre mal... Plus qu'une solution, il ramassa rapidement une poignée de cailloux qu'il lança au strangulot.

"Va t'en ! Oust ! Dégage !" La bête s'arrêta nette dans sa course et se retourna encore une fois vers Antony "Ysalyne tu m'entends ? Vient vite par ici !!"

~ Antony n’est point un drame, Antony n’est point une tragédie, Antony n’est point une pièce de théâtre, Antony est une scène d’amour, de jalousie, de colère, en cinq actes. ~
~ Famille Schialom ~
Do not go gentle into that good night.
13 déc. 2014, 12:05
L'eau, ça mouille !  Libre 
Ysalyne sanglotait encore dans l'eau. A vrai dire, elle ne le sentait plus vraiment. Ses jambes engourdit par le froid la brûlait. Elle était gelée, et, en d'autre circonstance, aurait courut jusqu'au château pour se réchauffer.

Mais tour ce à quoi elle réussissait à penser était à son dessin qu'elle avait prévu d'envoyer à sa grand-mère et qui s'était envolé, perdu à jamais, détruit par l'eau glacée du Lac.

Ysalyne releva la tête quand une volée de cailloux lui frôla la tête. Qui venait de faire ça ? Elle regarda droit devant elle mais elle eu à peine le temps d'essayer de reconnaître la silhouette qui se tenait devant elle que celle-ci se mit à crier.


« Va t'en ! Oust ! Dégage ! »

Ysalyne ouvrit grands les yeux. Cette voix... C'était celle d'Antony ! Choquée parce qu'il venait de lui dire, elle se leva, prête à lui crier dessus. Non mais, pour qui il se prenait ? Vraiment, elle n'aurait pas penser ça de lui ! La dernière fois pourtant, il avait été gentil avec elle.

« Ysalyne tu m'entends ? » Ysalyne fronça les sourcils en entendant le ton pressé de son ami. « Viens vite par ici !! »

Quoi ? Qu'est-ce qu'il voulait dire ? Il lui disait de dégager, et après de s'approcher ? Vraiment, il n'était pas net ! Encore blessée par ce que son soit-disant ami venait de lui crier, Ysalyne croisa les bras. Elle n'allait quand même pas lui obéir, en plus !

La petite essayait de comprendre la situation quand un splash ! bruyant retentit dans son dos. Elle se retourna à la vitesse de l'éclair vers la source de ce bruit et sentit son cœur s'accélérer. Un strangulot !

Ysalyne se retourna et se précipita vers Antony. Qui... qui était en caleçon... ? Ysalyne chassa cette pensée et se concentra sur leur principal problème : le strangulot.


« Qu'est-ce qu'on fait ? » lui demanda-t-elle en pivotant de nouveau vers la créature qui les observait d'un air mauvais. Au loin, le soleil continuait d'apparaître progressivement.

La bête s'élança alors vers les deux enfants et Ysalyne se figea. C'était bien sa veine ! Elle perdait son dessin et se faisait agresser par un strangulot. Comme Antony avant elle, elle ramassa une poignée de cailloux dans l'eau et la jeta désespérément vers la créature.


« Antony, je t'en supplie ! Dis-moi que tu as ta baguette sur toi ! » s'exclama-t-elle en se baissant pour saisir une nouvelle poignée de petits cailloux.
23 déc. 2014, 21:37
L'eau, ça mouille !  Libre 
Ysalyne fixa alors Antony étrangement... Elle paraissait contrarié... Mais il fallait qu'elle bouge ! Qu'elle s'éloigne de là ! Le Strangulot n'était plus qu'à quelque pas d'elle !

Et elle, elle restait là, l'air de s'embêter... Comme si Antony avait dit quelque chose de mal... Et elle croisait les bras en plus de ça... !

*Mais retourne toi bon sang !!* se cria Antony intérieurement, ne pouvant se contenir...

Tout à coup, le Strangulot rompit son attaque secrète d'un "Splash" sonore, faisant -enfin !- se retourner la jeune fille... Et là... Panique à bord... Ysalyne sursauta et, parvenant tant bien que mal à se relever, se précipita vers le garçon, toujours en sous vêtement...

Antony lui, ramassa une autre poignée de cailloux qu'il continua de lancer au Strangulot. Mais cela ne sembla pas le moins du monde le déranger... Au contraire, il s'emblait se délecter de la panique qu'il lisait chez les deux enfants...

"Qu'est-ce qu'on fait ?" lui demanda Ysalyne, se tournant à nouveau vers la bestiole, tandis qu'à l'horizon, le soleil disparaissait progressivement, jetant de dernières lueurs sur le château...

La bête s'arrêta alors soudainement, et, tandis qu'une sorte de sourire pervers se dessina sur son visage, elle se lança subitement vers les deux enfants...

"Non !" s'écria Antony, tombant en arrière de frayeur, se protégeant de son bras, et lâchant le dessin, qu'il avait trouvé auparavant, au sol... Ysalyne, elle, ne bougea pas... Elle était pétrifiée...

Antony devait faire quelque chose ! Mais quoi ?? La bête se rapprochait... elle n'était plus qu'à une dizaine de mètres d'eux, en pleine course !

Ysalyne ramassa alors une poignée de cailloux dans l'eau et les lança sur le Strangulot. Il s'en prit alors un en plein dans l'œil, le stoppant net !

"Antony, je t'en supplie ! Dis-moi que tu as ta baguette sur toi !" lui cria Ysalyne, se penchant pour prendre une autre poignée.

Une vision d'horreur s'offrit alors à Antony... : le Strangulot allait se jeter sur Ysalyne, qui ne la regardait plus... Le garçon, prit d'un élan de courage qu'il n'avait jusqu'alors pas soupçonné, se jeta entre eux :

"Pas elle !" cria-t-il sans même s'en rendre compte.

Tout à coup il fut bousculer sur le côté par une grande forme invisible et atterrit dans l'eau ! Le Strangulot lui, fut lui aussi percuté d'une force inouïe ! Une marque de sabot de dessina en sang sur son crâne, toujours sonné...

Ce qu'Antony ne pouvait pas voir, c'est qu'un Sombral se tenait à côté de lui et l'avait sauvé du Strangulot qui n'aurait fait qu'une bouchée du garçon, sans sa baguette...

Dans l'eau, on pouvait distinguer quatre grands trous montrant clairement que quelque chose se tenait là...

"Mais qu'est-ce que c'est que ça..." murmura Antony, plus horrifié encore par cette chose inconnue et invisible que par le Strangulot, que lui il pouvait bien voir...

Soudain il réalisa qu'il s'agissait d'un Sombral, la créature dont Victoria et Ambre lui avait parlé et dont elles avaient si peur... Rampant alors en arrière, il tenta de s'éloigner de la créature, et de l'emplacement où elle semblait se situer...

"Ysalyne... Vient... Doucement... Il faut vite qu'on parte d'ici..." murmura-t-il avec horreur...

~ Antony n’est point un drame, Antony n’est point une tragédie, Antony n’est point une pièce de théâtre, Antony est une scène d’amour, de jalousie, de colère, en cinq actes. ~
~ Famille Schialom ~
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26 déc. 2014, 23:49
L'eau, ça mouille !  Libre 
Ysalyne se pencha pour ramasser une autre poignée de petits cailloux précipitamment. Il fallait à tout prix qu'elle réussisse à retenir le strangulot loin d'eux le plus longtemps possible !

Soudain, Il y eu de mouvement devant elle et la petite releva la tête juste à temps pour apercevoir Antony se jeter entre elle et le strangulot qui chargeait.


« Pas elle ! » cria le garçon en écartant les bras.

« Antony ! »

Ysalyne hurla le nom de son ami, attendant, impuissante, le choc entre lui et le créature qui adviendrait dans quelques millièmes de secondes. Comme dans les films moldus, tout devint ralentit tout à coup. Le strangulot courrait dans l'eau, jetant autour de lui des gerbes d'eau gelée et Antony était dressé entre elle et la créature, alors qu'il ne risquait rien quelques secondes auparavant.

Le retour à la réalité n'en fut que plus brutal.

Tout à coup, Antony fut bousculé par quelque chose qu'Ysalyne ne put voir et il se retrouva dans l'eau, alors que le strangulot se retrouvait propulser un peu plus loin. La jeune fille se précipita vers son ami et s'accroupit près de lui.


« Antony, tu vas bien ? » murmura-t-elle d'une voix angoissée.

Il ne lui répondit pas et continua de regarder le strangulot, les yeux ronds, avec un air quelque peu effrayé qui ne rassurait pas du tout Ysalyne.


« Mais qu'est-ce que c'est que ça... »

Ysalyne ne répondit pas et leva les yeux vers le strangulot mort. Une trace écarlate de sang s'étalait sur son front. Une trace, étrangement en forme de sabot. Le cœur de la Serpentard, un instant calmé par la défaite du strangulot, s'emballa de nouveau.

« Antony ? » souffla-t-elle déglutissant.

« Ysalyne... » la coupa-t-il en reculant et en fixant un point invisible devant lui. « Vient... Doucement... Il faut qu'on parte d'ici. »

Le ton pressé qu'il employa finit de convaincre Ysalyne de ne pas lui poser de questions et d'obéir. Lentement, imitant son ami qui reculait vers la berge sans gestes brusques, Ysalyne recula de plus en plus, s'éloignant du cadavre du strangulot. Elle se demandait ce qui avait fait si peur à Antony, mais s'il disait qu'elle fallait vite partir, elle le croyait.

Le cœur palpitant, angoissée à l'idée que la bête qui avait achevé le strangulot ne les attaques, Ysalyne calqua ses mouvements sur ceux de son ami, et les deux enfants finirent par rejoindre la terre ferme.

A peine étaient-ils arrivés qu'Ysalyne se jeta dans les bras d'Antony, le cœur battant à tout rompre. Elle ne prit même pas le temps de se rendre compte qu'elle était frigorifiée à cause de ses vêtements mouillés.


« Antony... J'ai eu tellement peur... »

Elle ferma les yeux et se blottit un peu plus contre lui. Sa présence la rassurait. Et dire qu'elle avait été assez stupide pour sortir ce matin ! Et dire qu'elle avait été assez bête pour croire que c'était à elle qu'Antony disait de dégager ! Et dire qu'il s'était jeter entre elle et le strangulot... Attendez... Il avait fait quoi ?

Ysalyne se détacha soudain du garçon et planta ses yeux gris dans les siens. Avant qu'il n'ai put répondre quoi que ce soit, elle lui donna un coup de poing fort sur l'épaule.


« Ne refait plus jamais ça ! Ne te met pas en danger comme ça ! Qu'est-ce qu'il t'a prit de te mettre devant ce strangulot au moment où il m'a attaqué ? » Sans s'en rendre compte, Ysalyne haussait le ton. « Qu'est-ce que j'aurais fait si tu avait été blessé, hein ? Tu y as pensé à ça ! J'ai... » Elle sentit sa respiration se saccadé et les larmes lui monter aux yeux. « J'ai... j'ai eu peur pour toi... »

Ysalyne était en train de se dire qu'elle ne mettrait pas longtemps à éclater en sanglots quand un bruit d'éclaboussure la fit se retourner. Ca venait du Lac, elle en était certaine !
29 déc. 2014, 03:06
L'eau, ça mouille !  Libre 
Antony rampait tout doucement dans l'eau... Il lui fallait s'éloigner du Sombral... Il ne pouvait pas le voir, mais les quatre trous dans l'eau, il les voyait bien... Tant qu'ils ne bougeaient pas, le Sombral étai immobile... Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire... Apprécier son œuvre ? Il venait de tuer un Strangulot... Est-ce qu'il allait le manger ? Est-ce que même les Sombrals étaient carnivores ou herbivores ? HA ! Mais à quoi pensait Antony ! Il devait s'enfuir et vite, quoi que veuille l'animal ! Ysalyne suivit ses avertissements et lui obéît, suivant doucement Antony vers la berge...

Antony sentait sa veine dans la gorge tambouriner... Il pouvait jusqu'à ressentir les deux valves différentes d'un seul battement de cœur ! Il crut qu'il allait exploser ! Il ne voulait pas mourir comme le Strangulot ! Ni que Ysalyne meurt... ! Pas elle ! Il ne le permettrait pas...

Antony fixait toujours l'endroit où la bête semblait se tenir, rampant sur le dos, à reculons. Enfin, sa main toucha les galets sec de la plage de cailloux... Ils avaient atteint la rive. Il tourna la tête sur le côté, pour voir Ysalyne qui avait rampé allongée comme lui, lorsque celle-ci se jeta dans ses bras, les vêtements trempés... Elle était d'un froid ! Le garçon, lui, était encore en caleçon, et des vêtements si glacés sur sa peau ne faisaient pas bon ménage...

"Antony... J'ai eu tellement peur..."

*Moi aussi Ysalyne... Tellement peur pour toi...*
se murmura intérieurement Antony, fermant les yeux et enlaçant Ysalyne à son tour.

Celle-ci resserra alors doucement son étreinte, et se blottit plus encore contre lui... Le moment parut intemporel... Il avait eut tellement peur pour elle... S'il lui avait été arrivé quelque chose... ! Il ne se le saurait pas pardonné ! Il ne préférait même pas l'imaginer... Il restèrent donc là blottit l'un contre l'autre, assis sur les petits galets, pendant un long moment peut être...

Ysalyne desserra brusquement son étreinte et se détacha d'Antony, le fixant tout à coup d'un air presque sérieux, mais les larmes aux yeux... Elle lui assena alors un coup de poing à l'épaule, contre toute attente, et avant même qu'il n'ait pût dire quoi que ce soit...


"Ne refait plus jamais ça ! Ne te met pas en danger comme ça ! Qu'est-ce qu'il t'a prit de te mettre devant ce strangulot au moment où il m'a attaqué ?" Elle monta la voix, comme révoltée... "Qu'est-ce que j'aurais fait si tu avait été blessé, hein ? Tu y as pensé à ça ! J'ai..." Elle sentit sa respiration se saccader et les larmes lui monter aux yeux. "J'ai... j'ai eu peur pour toi..."

Elle avait dit tout cela les larmes aux yeux, l'émotion montante... Elle avait même porté ses mains à son visage, sur le poing d'éclater en sanglots. Antony lui saisit donc doucement les mains et allait lui dire que lui aussi il avait eut peur pour elle, et à quelle point il tenait à elle, quand un "Splash" retentit...

Antony fit volteface vers le lac ! Le Sombral avait bougé ! Mais où ! Il n'y avait plus de marques dans l'eau ! Ce qui était sûr, c'est qu'il en était sortit ! Mais où était il ?? Si ça se trouve il se tenait juste à côté de lui, sa bouche à quelques centimètre de sa tête... !

Les battements de son cœur s'emballèrent de plus belle ! Il fit presque une crise d'angoisse, respirant tout d'un coup très fort et presque saccadé !
*Reprend toi... Reprend toi !* Il ne fallait pas laisser Ysalyne toute seule gérer cette situation... ! Il tenta de prendre des respirations plus calmes, et respira plus lentement, bien que sa respiration fut encore un peu saccadée (il serra les dents pour se calmer...).

Vite, il se releva, et prit la main d'Ysalyne ! Il l'aida à se relever elle aussi, et lui murmura alors, pas tout à fait encore remit de sa petite crise... :

"On doit rentrer au Château... et vite... ! Il commence à faire sombre..."

Il la tira alors dans une direction... Puis se ravisa et se tourna vers Ysalyne, prenant son autre main et les ramenant au corps de la jeune fille. Elle avait les mains froides... Mais cela ne dérangeait pas le garçon... C'était même agréable... il plongea ses yeux, cachés sous quelques mèches blondes, dans les beaux yeux gris encore humides d'Ysalyne... :

"Tu sais... C'est à moi que tu as fait peur... J'ai cru que tu allais être blessée... ou pire... Ne me refais plus jamais cette peur là... !"

Ces derniers mots résonnèrent dans l'air et ils restèrent ainsi un moment... Quand la nuit tombant autour d'eux alarma Antony... :

"Ho il faut vite qu'on parte ! Heu... On va part la ! J'y ai laissé mes affaires, dont ma baguette... ! ... Atchouuu... !" éternua-t-il...

Le garçon était en effet encore en caleçon... Et il ne faisait pas bien chaud... Il se pressa donc dans la direction qu'il venait d'indiquer, Ysalyne le suivant. Mais il fut d'un coup tirer en arrière par celle-ci, qui avait alors repéré le dessin au sol qu'Antony avait fait tombé plus tôt... !


"Ysalyne ? Qu'est-ce qui se passe ?"

~ Antony n’est point un drame, Antony n’est point une tragédie, Antony n’est point une pièce de théâtre, Antony est une scène d’amour, de jalousie, de colère, en cinq actes. ~
~ Famille Schialom ~
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02 janv. 2015, 23:33
L'eau, ça mouille !  Libre 
Ce bruit d'éclaboussure... Qu'est-ce que ça pouvait être ? Un autre strangulot ? Peut-être qu'il n'était pas tout à fait mort après tout, peut-être qu'il allait surgir et les attaquer... Encore ?

Antony avait fait volte-face en même temps qu'elle et regardait en direction du lac, une expression presque terrifiée sur le visage. Est-ce qu'il avait peur du strangulot ? Ou de la chose qui l'avait tué ? Ysalyne frissonna. Elle n'avait aucune envie de se retrouver face à cette créature invisible qui était sûrement dangereuse !

Antony se leva prestement et lui prit la main pour l'aider à se relever, jetant toujours des coups d’œils inquiets vers les eaux froides.


« On doit rentrer au château... et vite... ! Il commence à faire sombre... »

Ysalyne perçut l'urgence dans sa voix et son cœur s'emballa. Qu'est-ce qu'il ne lui disait pas ? Qu'est-ce qu'il se passait ici ? Est-ce qu'il savait ce qui avait tué le strangulot ? Pourquoi est-ce qu'il ne disait rien bon sang de bon soir ? Son ton affolé la faisait encore plus paniqué que s'il lui avait clairement dit ce qu'ils devaient fuir aussi vite... Et qu'il ne lui fasse pas croire que c'était la nuit qui tombait qui lui faisait peut... Elle ne le croirait pas !

Le garçon tira en direction du château et fit un pas, mais se retourna aussitôt. Ysalyne, qui avait commencé à la suivre, du piler net pour ne pas lui marcher sur les pieds. Elle releva les yeux vers son ami qui la fixait intensément.

Soudain, il lui prit l'autre main et plongea son regard très bleu – et magnifique – dans le sien. Étonnamment, Ysalyne ne se sentit pas rougir. Elle ne se senti pas mal à l'aise. Elle n'avais pas envie de partir et de s'enfuir à toute jambes. Elle avait juste envie d'entendre ce qu'il allait lui dire. Parce qu'inconsciemment, elle le savait, elle présentait ce qui allait suivre...


« Tu sais... C'est à moi que tu as fait peur... » commença le jeune garçon sans détourner les yeux. « J'ai cru que tu allais être blessée... ou pire... Ne me refais plus jamais cette peur là... ! »

La Serpentard se sentit fondre. Littéralement. C'était la première fois qu'un garçon lui disait quelque chose comme ça. Elle esquissa un petit sourire, un peu sonnée encore par cette déclaration. Il s'était... inquiété pour elle ? Autant qu'elle pour lui ? Apparemment, oui.

Ysalyne aurait put rester des minutes entières, là, les mains d'Antony entourant les siennes. Elle se sentait bien. Elle avait l'impression d'être appréciée au-delà de ses espérance, et d'avoir un véritable ami à ses côtés... Un ami qui se jetait entre elle et des strangulots violents, un ami qui était plus que tendre avec elle... et ça lui faisait du bien.

Malheureusement, Antony cassa la magie de ce moment qui s'exclama d'un seul coup qu'il fallait vite qu'ils aillent chercher ses affaires et sa baguette avant de rentrer au château. Il ponctua sa tirade par un éternuement et Ysalyne prit conscience qu'il était en caleçon, et qu'ils étaient tout les deux frigorifiés. Et pour cause : ils avaient tout les deux prit un bain dans le lac en plein automne !

Antony se retourna d'un coup et s'avança vers un petit tas qui devait être ses vêtements. Tirant sur la main d'Ysalyne qu'il tenait toujours, la garçon l'obligeait à suivre son rythme mais la petit n'osait rien dire. Elle se souvenait encore de cette expression affolé sur son visage quand le bruit d'éclaboussure avait retentit. Elle faillit en frissonner. Si Antony en avait peur, elle ne voulait pas prendre le risque de se retrouver en face de... D'elle-ne-savait-pas-vraiment-quoi !

Soudain, un petit éclat blanc attira son attention. Un bout de papier, coincé entre deux cailloux, qui flottait, essayant de se dégager de l'emprise avec l'aide du vent glacé qui donnait une raison de plus aux deux enfants de se considérer comme mort de froid.

Ysalyne se stoppa net et ouvrit grands les yeux. Ce n'était pas possible...


"Ysalyne ? Qu'est-ce qui se passe ?"

La petite ne répondit pas et lâcha la main d'Antony pour se diriger vers le papier qui se débattait contre les pierres. Elle le délivra et entre-ouvrit légèrement la bouche, figée. C'était son dessin ! Le dessin que le vent avait emporter vers le lac...

« C'est impossible... » murmura-t-elle en détaillant le bout de parchemin quelque peu humide entre ses doigts.

Tout y était. Le lac, le brouillard, les arbres, le couché de soleil... Tout...


« C'est impossible. » répéta-t-elle avec plus d'assurance. « Il devrait être au fond du lac... Je l'ai vue s'envoler vers l'eau... »

Ysalyne ferma les yeux et posa doucement le dessin contre sa poitrine. Il était là. Il était là. Elle pourrait l'envoyer, comme promit, à sa grand-mère. Tout allait bien. Tout allait bien.

La Serpentard leva les yeux vers Antony qui la regardait sans comprendre et sourit, immensément soulagée. Elle avait récupéré son dessin.


« C'est mon dessin. » se décida-t-elle à lui expliquer. « Je l'ai commencé tout à l'heure, mais le vent l'a emporter vers le lac, et je ne sais pas par quel miracle il est arrivé ici, intacte mais... Je suis vraiment heureuse... »

Ses mots furent coupés par un grand frisson qui parcourut sa colonne vertébrale et qui n'avait rien à voir avec la joie. Elle était frigorifiée, et n'osait même pas imaginer comment se sentait Antony, qui avait pour seul vêtements un caleçon trempé.

« Bon, allons s'y. » annonça-t-elle en reprenant la main d'Antony dans la sienne, sans vraiment savoir pourquoi elle y tenait tant que cela. « Il faut que tu t'habilles... et il faut qu'on aille se mettre au chaud. »
17 févr. 2015, 09:23
L'eau, ça mouille !  Libre 
La jeune Serpentarde ne répondit pas à Antony... Elle s'était arrêtée, penchée vers le sol... Elle avait entendu quelqu'un ? Un professeur ? Madame May ? Non elle semblait fixer quelque chose au sol... Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire... ? Était-ce une carte ? Il avait entendu dans la salle commune que Poudlard renfermait encore bien des secrets et que de nombreux trésors restaient encore à découvrir. Non... Antony le remarqua enfin... Ce bout de papier, celui qu'il s'était pris un plein visage et qui l'avait fait chuter un peu plus tôt. Celui-là même qu'il avait conservé pour on ne sait qu'elle raison mais avait fini par lâcher pour réconforter Ysalyne...
Ysalyne elle, était subjuguée par ce bout de papier... Qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui trouver ? Elle lâcha même la main d'Antony, le privant de la chaleur de sa main... Elle s'approcha donc du papier, secoué par le vent, coincé entre deux pierres.
Ysalyne se pencha, et précautionneusement, le délivra de son emprise, les yeux tout fonds, le souffle coupé... :

"C'est impossible..." chuchota-t-elle...

Antony était toujours immobile, il n'avait pas bougé. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien trouver à ce morceau de papier ??

"Ysalyne il faut qu'on y ai..."

"C'est impossible."
répéta-t-elle, coupant le garçon, ne lui prêtant plus aucune attention... "Il devrait être au fond du lac... Je l'ai vue s'envoler vers l'eau..."

Ysalyne ferma alors ses yeux et colla tendrement le papier contre elle, comme s'il fut son bien le plus précieux.
*Mais qu'est-ce qu'elle lui trouve à ce bout de papier... !* s'agaça alors Antony, crispé, presque prit d'une crise de jalousie...

Ysalyne se tourna enfin vers le garçon, et lui sourit alors, avant de répondre d'un ton rassurant :

"C'est mon dessin. Je l'ai commencé tout à l'heure, mais le vent l'a emporter vers le lac, et je ne sais pas par quel miracle il est arrivé ici, intacte mais... Je suis vraiment heureuse..."

*Son dessin... Ce petit morceau de tableau... C'était ça ce morceau de papier... Tout ce temps je me suis occupé de son dessin...*
réalisa alors le Serpentard.

Tout à coup, une bourrasque de vent froid firent se hérisser tout les poils de son corps trempé...
*Ah... !* Le jeune sorcier serra les dents, tandis que de la fumée sortit de sa bouche...

"Bon, allons s'y." déclara alors Ysalyne, au plus grand soulagement d'Antony, le rejoignant et reprenant sa main, le faisant presque sursauter au contact de ses doigts chauds...

"Il faut que tu t'habilles... et il faut qu'on aille se mettre au chaud." lui dit-elle alors, s'inquiétant pour lui.

Antony planta son regard dans le sien... Le genre de regard intemporel et privé qu'on ne partage qu'avec une seule personne dans sa vie, celui qui dure éternellement et dont Antony aurait bien aimé qu'il ne s'arrête pas...

Mais le froid ramena le garçon à la réalité, une fois de plus... Il prit conscience de cette sorte d'absence qu'il avait eu dans les yeux d'Ysalyne, et il remua sa tête comme pour reprendre ses esprits...

"Bon, vite... Rentrons rapidement..." lui dit-il d'un ton pressent, mais le plus doux possible, autant que le requérait la situation... Il y avait toujours cette créature qui rôdait !

Vite Antony emmena Ysalyne sur le rocher près du lac, sur lequel il avait laissé ce petit tas de vêtements. Il lâcha la main d'Ysalyne et se pencha vers sa sacoche d'où il sortit la tête d'oreiller qu'il avait ramené de sa salle commune sans réveiller Arthur et les autres, qu'il parvint à extraire de tous ses cahiers et gourmandises, Dragées Surprise de Bertie Crochue, Patacitrouille et autres Baguettes Réglisses et Chocogrenouilles qui était sortis de leurs sachets..

De quelques gestes rapide, il se sécha, et, jetant la tête d'oreiller trempée dans son sac, se tourna vers ses vêtements.
Il réalisa soudain qu'Ysalyne était toujours là, à le regarder, et fut extrêmement gêné... !

"Heu... Enfin..." commença-t-il, rougissant...

"Ho pardon !" réalisa soudain Ysalyne, le pourpre gagnant elle aussi son visage...

Prestement, elle fit volt face, dos à Antony, que le garçon ne découvre son teint couleur tomate...

Ysalyne enfin dos à lui, Antony se saisit rapidement de son pantalon froid, l'enfila, prit son haut, et finit de s'habiller prestement. Lorsqu'il se retourna, vers son amie, elle était toujours dos à lui, comme paralysée, sûrement trop timide pour prononcer un mot, un faire un geste...

Elle avait dut être si effrayée la pauvre... Si Antony avait été moins négligeant, il aurait pût prendre sa baguette avec lui, laquelle il venait justement de glisser dans sa poche de pantalon. Ainsi, au moins, il aurait pût mieux la défendre, elle aurait été bien plus en sécurité... ! Elle devait encore être morte de peur, pensait le jeune garçon.

Aussi, il s'approcha doucement d'Ysalyne, et l'enlaça par la taille... Elle poussa alors un petit cri de surprise, ne s'attendant sûrement pas à ce que qu'Antony s'approche ainsi d'elle... Elle se tourna alors doucement vers lui, tandis qu'il la tenait toujours pas la taille... Et là leur regard se croisèrent, et ils eurent encore un de ces regards pénétrants, complice, ces regards délicieux qu'Antony appréciait tant et ne pourrait bientôt plus se passer... Dans un élan de tendresse il lui susurra alors :

"Bon allez rentrons... On se trouvera un bon endroit au coin du feu pour nous chauffer..."

Ils se regardèrent encore quelques instants, des instants de pure magie, ce blanc concluant un accord entre les deux, puis Antony prit la main d'Ysalyne, ramassa sa sache, et ils prirent la route du château, où ils trouveraient sûrement de l'aide auprès d'Amaëlle, et sachant qu'un chocolat chaud et probablement quelques Fondants du Chaudron, tout droit achetés chez cette merveilleuse cuisinière qu'était Victoria Pidloux, les y attendraient, tous les deux, main dans la main...


Reducio
En souligné, les mots « Magie, Baguette, Poudlard, Sorcier, Tableau, Chocogrenouille, Patacitrouille, Fondant du Chaudron, Dragées Surprise de Bertie Crochue » des actions du stand du chaudron, ainsi que 5 noms de membres du site qui ne soient pas à la suite.


Reducio
Fin du RPG ! Finit en accord avec Ysalyne :)

~ Antony n’est point un drame, Antony n’est point une tragédie, Antony n’est point une pièce de théâtre, Antony est une scène d’amour, de jalousie, de colère, en cinq actes. ~
~ Famille Schialom ~
Do not go gentle into that good night.