Aujourd'hui, Samy doit se rendre dans se rendre pour la première fois de l'année dans une gare de transplanage, accompagné par son groupe d'étudiants. Il y a déjà été seul, dans le cadre de ses voyages personnels, et seul à nouveau, pour s'entraîner, refaire le tour des lieux, s'assurer que tout est comme dans ses souvenirs et qu'il sera aisé pour lui de transmettre toutes les informations aux jeunes. Un peu nerveux, il attend patiemment ses collègues, Sarah Priddy et Rafael Mason, tous deux présents dans le cadre de cette sortie scolaire, à l'orée de la place centrale de Pré-Au-Lard.

Quand le groupe arrive, pile à l'heure, Samy salue la joyeuse troupe d'un signe de tête avant d'aller échanger quelques minutes avec les deux adultes sur le planning de la journée et autres formalités. Puis, il revient au centre du groupe.

« Bonjour à tous ! Journée un peu spéciale aujourd'hui, on voulait changer un peu de vos entraînements habituels, et vous faire découvrir des nouvelles choses en rapport avec le transplanage. On s'en va à Edimbourg visiter un magic'port, une des plus grandes gares du Royaume Uni. Je vous demanderai de bien vouloir rester calmes et attentifs dans le cadre de cette sortie, j'espère qu'on est bien clairs ? »

Sarah et Rafael se contentaient de suivre la conversation en observant les élèves, guettant la moindre tentative de divertissement.

« Bien. Nous vous donnerons toutes les informations nécessaires lorsque nous serons arrivés à la gare de transplanage, mais avant cela, remettez-moi vos autorisations de sortie signées par vos responsables légaux s'il-vous-plaît ? »

Samy passe dans les rangs, récupère les papiers signés et vérifie la tenue de chacun.

« Super, personne n'a oublié de s'habiller à la Moldue, je vous félicite ! N'oubliez pas que nous risquons d'en croiser, donc vos baguettes, hop, au fond des poches, et que je n'en voie pas un jouer avec ou vous rentrez direct au château sans négociation possible. Et maintenant... Place à la partie fun ! »

Le formateur déroule une longue corde sur la place avant de demander à tout le monde de s'accrocher, le Portoloin ne va pas tarder à partir ! Une fois arrivés sur place, les élèves sont invités à lâcher la corde.



« Les jeunes, soyez attentifs à ce logo que je vous montre, là. Vous le voyez bien ? A chaque fois que vous le croiserez, cela signifie qu'un magic'port se trouvera de l'autre côté du mur. La zone où nous venons d'atterrir est sécurisé et des sorts évitent que les moldus ne regardent par ici. »

" Je profite que nous soyons tous réunis pour vous parler de ce petit dessin. Il s'agit d'un signe soigneusement choisi et qui change de temps en temps, quand la compagnie le trouve trop vieillissant. Actuellement, vous trouverez dans tous la Grande Bretagne, ce dessin. Il est différent en Irlande, mais nous en reparlerons. Ce logo représente le monogramme personnel d'Elisabeth II, une ancienne reine moldue dont certains ont certainement entendu parler en cours, apposé sur les symboles de la monarchie à savoir la licorne et le lion. Ce choix est très réfléchi. En effet, il s'agit d'un signe assez neutre pour ne pas attirer l'œil des moldus et à la fois, une chose qu'ils n'iront pas effacer par respect pour leurs monarques. Pour accéder à l'intérieure de la gare, il suffit d'apposer votre catalyseur sur la licorne. "

À ces mots, Samy appose sa baguette sur le symbole et le mur se dérobe sous leurs yeux. Rapidement, il s'engouffre dans l'ouverture, suivi par les gamins, Sarah et Rafael fermant la marche. Les trois adultes prennent le temps de recompter tout le monde avant de poursuivre.

Les voilà à présent tous entrés dans la gare. Devant le groupe, des centaines de sorciers qui s'agitent en tous sens, des kiosques qui vendent des journaux, des guichets tenus par des agents, des médicomages transportant un sorcier en pleine désartibullation sur un brancard, des murs aux formes étranges délimitant plein de petits coins d'un mètre carré environ desquels s'envolent des sorciers, pour les recoins de droite, et dans lesquels atterrissent d'autres sorciers, pour les recoins de gauche. En avançant un peu, un bureau de douane, des sorciers assis derrière des drôles d’appareils en train de surveiller la trace magique et invisible à l’œil nu des transplaneurs. Il y en a de tous les côtés. Des enfants en pleurs consolés par des agents, aux comptoirs d'objets perdus débordants d'objets hallucinants en tous genre, et, juste à côté d'eux, une petite boulangerie tenue pas une dame au grand sourire vendeur.

CONSIGNES

Dans un message de 440 mots minimum, vous devez décrire au moins l'arrivée de votre personnage à Pré-Au-Lard, le trajet en portoloin, ainsi que l'entrée dans la gare de transplanage d'Edimbourg.

Vous avez jusqu'au 21 mars, 23h59, pour répondre. (Le printemps ! ) Vous pouvez rédiger un court résumé de votre message à la fin de celui-ci pour aider les autres participants à suivre.

C’est à vous !

Rappel : Vous avez des entraînements de transplanage avec Sarah, Rafael et Samy à raison de deux heures toutes les deux à trois semaines. Vous êtes donc entraînés au Transplanage, puisque vous le pratiquez désormais en paires très régulièrement, en transplanant d'un cerceau à un autre, toujours accompagnés d'un camarade.
Toutes les informations ci-dessus sont validés par les MJ, un sujet plus complet paraîtra bientôt.

@Adaline Macbeth @Adulith Wen @Aliosus Nerrah @Edmund Dale @Eileen Shelby @Elfie Chassin @Emelyne O'Brien @Gabryel Fleurdelys @Harriet Greenwood @Leo Ginger @Lili Cooper @Maddie Joy @Megan Arrington @Oxy Wright

Adulith appréhendait un peu la sortie, mais à l'appréhension se mêlait la curiosité de savoir ce qu'ils allaient apprendre. Elle avait eu du mal à dormir la nuit précédente, se demandant comment allait se passer la journée du lendemain, elle avait hâte d'y être.

Jusqu'à présent les entraînements de transplanage s'étaient plutôt bien déroulés. La première fois avait été un peu chaotique et lui avait laissé une drôle de sensation qui avait mis du temps à disparaître. Mais au fur et à mesure des entraînements c'était devenu plus facile et elle ressentait moins de dérangement après avoir transplané.

Elle écouta attentivement les explications sur le déroulement de la visite. Quand elle comprit que celle-ci serait majoritairement théorique elle en fut un peu soulagée. Bon, on ne leur demanderait pas de transplaner d'un très loin. En même temps la chose était peu probable mais on ne savait jamais.
Quand vint son tour elle tendit son autorisation de sortie qu'elle avait soigneusement gardée à portée de main. Et sourit à l'évocation des tenues de moldus qu'ils avaient dû revêtir. Elle-même était assez fière de son jean bleu clair et du sweat à capuche qu'elle avait ramené de chez elle. Ce n'était pas une tenue très élégante mais elle se sentait bien dedans, et en serait presque venu à regretter de ne pas pouvoir porter cette tenue plus souvent. Elle jeta un coup d’œil plus attentif aux choix vestimentaires de ses camarades et nota que certains avaient fait preuve d'un peu plus d'originalité qu'elle-même.

Elle n'eut pas le temps de détailler plus avant les tenus puisque déjà le formateur mettait en place la corde qui servirait de Portoloin. Elle s'accrocha fermement à celle-ci et ferma les yeux en sentant les fourmillements annonçant le début du trajet. Quand elle les rouvrit, elle cligna plusieurs fois en regardant autour d'elle avant de lâcher la corde.
Elle écouta d'une oreille les explications concernant le logo dont elle comprit les grandes lignes, trop occupée à regarder autour d'elle et à se demander ce qui allait venir ensuite.

Enfin, il pénétrèrent dans la gare de transplanage. Adulith ne savait pas où poser les yeux tant il y avait de mouvements et de bruits dans tous les sens. L'ambiance était à la fois stimulante et un peu étourdissante. Son regard se posa sur un homme désartibulé et elle s'empressa de détourner le regard avec un frisson pour se concentrer sur les carrés de transplanage. Le tout avait l'air plutôt bien pensé et cela la rassura, même si elle n'aurait pas tenté l'expérience toute seule, là, maintenant, tout de suite.

Elle contempla un instant un comptoir avec des objets perdus et résista à l'envie de s'approcher pour voir de plus près, il y avait des objets qu'elle n'avait jamais vus, certains avaient l'air moldus.
Elle suivit du regard un vieux sorcier à l'air pressé qui mangeait ce qui semblait être une énorme brioche. Elle trouva marrant le décalage entre ce sorcier à l'apparence très sérieuse et la pâtisserie pleine de sucre qu'il mangeait en semant des miettes sur son chemin. Elle comprit d'où il venait en voyant la boulangerie et sentit son ventre gargouiller.
Est-ce qu'on les laisserait se promener dans le lieu, et, pourquoi pas, acheter un petit gâteau ?

Adulith suit docilement les consignes de départ. Elle s'intéresse aux tenues moldues choisies par ses camarades. Le trajet en portoloin se passe rapidement. Une fois à Edimbourg elle écoute d'une oreille distraite les explications. Puis elle observe les lieux, en particulier les objets trouvés et la boulangerie...

Plus que 3 jours pour poster !

@Adaline Macbeth @Aliosus Nerrah @Edmund Dale @Eileen Shelby @Elfie Chassin @Emelyne O'Brien @Gabryel Fleurdelys @Harriet Greenwood @Leo Ginger @Lili Cooper @Maddie Joy @Oxy Wright

Le mercredi 3 février 2049,

En suivant mes professeurs jusqu'à Pré-au-Lard, noyée dans la masse de mes camarades, je ne pense à rien. Ce n'est pas dans mes habitudes de penser à rien, la plupart du temps il y a tout un tas de mots qui restent dans ma tête et qui me parasitent. Mais je réussi de mieux en mieux à laisser ces pensées passer - probablement à force de séances de méditation.

La mine calme, et l'esprit tout aussi calme, j'observe.

Certains discutent, d'autres s'exclament, et lorsque vient le moment d'attraper la corde qui fait office de portoloin, la plupart se taisent. Prendre un portoloin, c'est rarement un moment très agréable, sauf si on aime avoir la tête qui tourne et la nausée. Mais avec le temps, ça devient de moins en moins difficile de supporter un voyage en portoloin. Le voyage va être vraiment désagréable cette fois, songé-je en attrapant la corde aux côtés d'une bonne grosse poignée de mes camarades. C'est jamais agréable de prendre un portoloin avec autant de gens.

Pourtant, en arrivant à Edimbourg, j'ai à peine la nausée. Je prends de grandes respirations, tout en essayant de rester concentrée sur les explications des adultes. A cet instant précis, je ressens vraiment la finesse du mur qui me sépare des adultes à présent - bien que je sois un modèle réduit et que je risque de le rester.

Alors que je reprends peu à peu mes esprits et que mon estomac retrouve toute sa contenance, on nous fait la démonstration de l'utilisation de ce symbole. Un magic'port apparaît bientôt derrière le mur qui s'éventre pour nous laisser entrer en son sein. Les uns après les autres, comme un cortège vaguement organisé, nous entrons dans la gare.

Il y a mille et une choses à regarder.

Des journaux, un brancard, des douaniers, toutes sortes de bureaux, des enfants, une boulangerie, à manger et à boire, du bruit.

Pas une seule seconde je ne ressens la pression. Cette pression qui voudrait me donner une nouvelle vague de nausées. Cette pression qui veut me glisser à l'oreille que je vais rater l'exercice. Cette pression qui aimerait me faire croire que l'exercice du jour sera bien plus dur et surtout bien plus humiliant que les autres. Cette pression là, je ne l'écoute pas, et je laisse même un sourire flotter sur mes lèvres alors que mon regard parcoure la gare.

Je me mets à regarder dans tous les coins, tous les kiosques, tous les visages que je croise et ceux qui m'accompagnent. Je jette un oeil à Nerrah et à Greenwood - l'un est mon binôme dans la vie et l'autre l'est dans le travail. Avec un petit sourire pour l'un et l'autre, je me détourne.

Adaline est sereine, un peu malade après le voyage en portoloin mais ravie de découvrir un nouvel endroit. Elle zieute la gare en attendant patiemment la suite.

Bigre. Un fantôme.

Il y a des visages, comme ça, qu'on a tellement associés à une époque qu'on a l'impression d'avoir fait un saut dans le temps lorsqu'on recroise ces personnes. Parce que non, en effet, elles ne sont pas mortes. Elles continuent à vivre leur vie de leur côté, sans se mêler de nouveau aux nôtres. Mais lorsque nos chemins se recroisent par inadvertance... Ça fait un petit truc, quand même.

Je n'arrive à m'empêcher ni de froncer les sourcils ni de détailler l'ancien garde-chasse. Ou apprenti garde-chasse. Ou professeur de soins aux créatures magiques. Ou directeur de maison de Gryffondor. Je ne sais plus trop. J'ai un peu oublié sur la fin. Il a eu trop de postes différents.

Je suis à la fois absolument fasciné par la manière dont ses traits ont changé au cours des années. Parce que oui, ils ont changé, rien que par sa nouvelle pilosité... Comme moi. Bigre, dire qu'on était tous les deux imberbes lorsque nos chemins se sont croisés pour la première fois... Sale époque, j'espère ne plus y revenir. Ça lui va vachement bien, la barbe, tout de même. Et les cheveux longs, aussi. Ou du moins je le trouve plus beau qu'avant. J'ignore si c'est la barbe ou la nouvelle longueur de ses cheveux. Quoique j'ai ma petite idée, tout de même.

Et à la fois profondément perturbé : pourquoi on le voit, lui ? Il a intégré la société de je-sais-pas-quoi d'enseignement de transplanage ? C'est drôle mais je n'aurais absolument pas parié sur cette voie pour lui. Il semblait tout de même très... Porté sur les animaux. Je ne suis pas sûr de voir le rapport entre les créatures magiques et le transplanage mais pourquoi pas. C'est un chemin de vie comme un autre. Comme quoi, quand on pense connaître quelqu'un, il arrive toujours à nous surprendre.

Je n'ai pas écouté un traître mot de ce qu'il nous a dit, du coup. J'ai donné mon autorisation de sortie par automatisme et maintenant je me retrouve avec une corde dans les mains. Je n'ai aucune idée d'où on va ni de ce qu'on va faire mais bon, je vais bien comprendre au fur et à mesure de la sortie. Non ?

Le trajet en portoloin m'affecte à peine. Non, je préfère continuer d'observer la physionomie nouvelle de Samy. Et froncer les sourcils en tournant la tête vers le symbole qu'il désigne lorsque j'entends l'appellation "magic'port".

Déjà ?! Tout ce qu'on fait, c'est transplaner sur dix mètres grand maximum pour l'instant ! Qu'est-ce qu'on fait dans un magic'port, exactement ? C'est du suicide !

Et bien évidemment, le premier truc que je vois en entrant dans la gare, c'est un monsieur désartibulé. Sinon ce n'est pas drôle. Haha.

Ils sont devenus fous. On va tous mourir.

Edmund analyse Samuel, utilise le portoloin sans difficulté mais tique lorsqu'on parle ensuite de magic'port.

Habillée d'un jean et d'un blouson moldu, Maddie se rendit à Pré-au-Lard avec son groupe d'apprentis transplaneurs ainsi que les deux professeurs qui assuraient leur formation, à savoir Miss Priddy et Monsieur Mason. Même si elle ne prenait toujours pas plaisir à utiliser ce moyen de transport sorcier, la jeune fille était pour l'heure enthousiasmée à l'idée de partir en sortie. Il était rare pour les étudiants de voir du pays en cours d'année scolaire, alors toute opportunité était bonne à saisir.

"Bonjour !" dit Maddie avec enthousiasme à l'attention de Monsieur Falkner qu'elle n'avait pas revu depuis son échec de l'an dernier. Elle avait hâte d'avoir un aperçu, si infime serait-il, de la ville d'Edimbourg et visiter un Magic'Port. Cependant, avant de pouvoir se mettre en route, ils devaient tous remettre leur autorisation de sortie, signée de la main de leurs parents. Maddie se joignit à la file qui s'était formée et tendit son exemplaire lorsque son tour fut venu.

Voilà, il n'y avait plus qu'à... Les Portoloins ce n'était pas non plus trop sa tasse de thé - décidément - mais bon, on n'avait jamais rien sans rien. La jeune fille saisit alors la corde d'une main volontaire, gardant l'autre dans sa poche afin de bien maintenir sa baguette au fond.

Le trajet s'était passé sans encombre en ce qui la concernait. Peut-être commençait-elle à s'habituer ? En tout cas, l'anglaise était déjà en train de tourner la tête dans tous les sens pour avoir un premier aperçu de la ville écossaise. Néanmoins, cette exploration visuelle ne dura que trop peu à son goût. Déjà l'ancien professeur attirait son attention, ainsi que celle de ses camarades sur une sorte de blason. Elle en observa les détails et tâcha de le photographier mentalement, puisque le reconnaître pourrait lui servir à l'avenir. Elle trouva d'ailleurs maline la façon dont les sorciers s'étaient servis de la culture moldue pour intégrer dans leur paysage une indication destinée aux sorciers.

Lorsque Samy s'approcha du logo, Maddie ne loupa aucun de ses mouvements. Lorsqu'elle vit le mur se dérober, elle ne put s'empêcher de tendre le cou pour voir le plus vite possible ce qui se dévoilait. Bien sûr, ceci ne servit à rien. Elle avança, toujours en groupe et pénétra ainsi dans le Magic'Port. Bien qu'on lui ait dit que c'était un des plus gros du Royaume-Uni, la blonde fut surprise par l'effervescence qui régnait dans le lieu. C'était bien plus mouvementé qu'à Kings Cross !

Elle grimaça lorsqu'elle remarqua un sorcier mal en point sur un brancard et se demanda pourquoi il y avait une multitude de murs aux formes plus étranges les uns que les autres. Cependant, elle n'eut pas besoin de poser la question. Elle comprit aisément en voyant apparaître ou disparaître des sorciers. Ils progressèrent encore un peu, toujours en groupe, et là, la jeune fille fut plus décontenancée par ce qu'elle voyait. Seule la vendeuse avenante parvint à faire réapparaître son sourire.

Maddie est ravie de voir du pays. Elle suit le groupe et est assez décontenancée par la découverte du Magic'Port.

Aujourd'hui, adieu les cerceaux et vive le plein air ! Non pas qu'elle ait quelque chose contre ces grands anneaux de plastique, ils étaient même super utiles, mais avouez que passer de l'un à l'autre puis de l'autre à l'un, ça devenait vite lassant même si c'était important... Varier un peu lui faisait du bien !

Le trajet avait été ponctué de rires et d'hypothèses sur la sortie à venir. La gryffondor était enthousiaste mais capable de se concentrer et d'écouter ce que les adultes avaient à leur dire. Mr Samuel semblait être d'accord avec elle. Vive les changements et le plein air ! Elle lui sourit et glissa un petit bonjour quand elle put mais resta à distance avec ses camarades pour écouter ce qu'il avait à leur dire.

Elle présenta gracieusement son document dûment signé par Maman et reprit place dans le groupe. Tout le monde semblait paré. Elle rangea Akela dans sa poche, comme demandé, avec un petit brin de nostalgie tout de même. Pour une fois qu'elle pouvait aller dans le monde moldu avec. Non pas qu'elle ait prévu de la montrer à tout le monde ou de lui montrer, à elle, le monde (elle avait un peu grandit quand même depuis qu'elle faisait visiter le chateau à sa plante, quoi que elle serait bien capable de le refaire.... Mais passons.). Mais elle partait à l'aventure et elle se sentait un peu triste de ne pas la partager avec sa fidèle alliée. Même si l'emmener était déjà fabuleux.

Oxy attrapa la corde près de Megan et serra les dents, prête pour le départ. Elle ne savait pas ce qui était le pire. Le transplanage ou le voyage en portoloin ? Elle ravala néanmoins sa nausée, lâcha l'instrument de torture et observa bien vite tout autour d'elle.

Suivant ce que désignait son ancien directeur de maison, elle observa l'espèce de blason qui ornait le mur. Elle se demanda comment les moldus pouvaient ne pas le voir. Y avait-il un sort dessus ? Parce que franchement, un lion et une licorne ça ne passait pas inaperçu quand même. Et autant le lion, ben ça existait chez eux, autant la licorne... non. Son autre ex directeur de maison avait à nouveau lu dans ses pensées puisqu'il répondit à la question avant même qu'elle ne la pose.

Ce qu'il disait expliquait tout et elle trouva très ingénieux cette façon de penser. Quand même, ceux qui avaient choisi était bien malins !

Oxy caressa des doigts sa propre baguette mais se garda bien de la sortir. Elle avança avec ses camarades et resta bouchée bée, les yeux écarquillés sur le fameux Magic'port d'Edimbourg. Si elle s'attendait à ça ? !

Pré-au-Lard, je commence à connaître. Je commence à trouver ça franchement ennuyant, aussi. Alors certes, aller à Pré-au-Lard est toujours plus intéressant que de rester cloîtré dans le château, mais quand même, c'est toujours un peu la même chose dans ce petit village. Et surtout, ce n'est pas la promesse de liberté qu'il peut avoir à première vue : je l'imagine un peu comme l'illusion de liberté accordée à un animal en cage qu'on laisserait sortir dans l'enclos extérieur finalement tout aussi encadré de barrières. Pour les élèves mineurs, cela fait sens, mais maintenant que je suis majeure...

Bref, de toute façon, aujourd'hui, Pré-au-Lard ce n'est pas une sortie comme les autres. C'est le point de départ pour un voyage bien plus excitant : Edinburgh. Ça a beau être une sortie tout à fait scolaire dans le cadre d'une activité tout à fait scolaire avec un entourage tout à fait scolaire, ça n'en reste pas moins la promesse de la découverte d'une ville qui m'est jusqu'à présent tout à fait inconnue.

J'arrive au point de rendez-vous pile à l'heure (allez, une minute trente de retard c'est négligeable) et écoute les consignes. L'autorisation de sortie un peu froissée, voici, s'accrocher à la corde, ok. Je n'aime pas vraiment prendre les portoloins, j'ai d'autant plus hâte de pouvoir légalement transplaner !

On atterrit enfin. Je reprends lentement mes esprits, tenant d'étouffer la légère mais tenace nausée qui m'a prise le temps du trajet. Pfiou. Ça va, ça commence à aller mieux. Je regarde autour de moi. Je ne m'attarde pas trop sur le logo, je le connais, j'ai surtout hâte de voir ce qu'il y a de l'autre côté...

... enfin on y est ! Wouah ! Curieusement, je regarde partout autour de moi. Avec les commerces et tout, ça a des petits airs de gare moldue. Enfin sauf pour les médicomages, là, je ne peux m'empêcher de laisser mon regard s'attarder un instant sur le malheureux désartibulé. Mais pas trop longtemps non plus : avec enthousiasme, je me tourne vers Gabryel qui se tient non loin de moi :

"Alors, t'es déjà v'nu ici ? Ou dans un autre magic'port ?"


@Gabryel Fleurdelys pour la p'tite mention