Agatha adorait ce période de l'année. Noël était une de ses fêtes préférées, avec ses chansons, ses décos, sa neige et tout le tralala. Elle passait ces moments avec sa famille, ce qui la rendait plus que heureuse.

Après avoir passer beaucoup de temps devant la cheminer de la salle commune des rouge et or, elle se décida à sortir se détendre dehors. Elle prit son écharpe, car le temps était déjà froid et pluvieux. Elle ne voulait pas attraper un mauvais rhume.

Elle traversa les couloirs croisa sa cousine. Elles parlèrent pendant une dizaines de minutes, puis Agatha s'excusa et sortit du château. L'air était glacé. La jeune fille remit sont écharpe en place pour bien protégeait sa gorge.

Elle fit rapidement le tour du lac et regarda sa montre. 10h49. Elle devait encore s'occuper. Elle s'assit contre un arbre et laissa son regard se détourner vers les clapotis de l'eau froide. Ses pensées semblaient partir très loin. Sa mère, son père, sa chambre, les sortilèges, les sapins de Noël... Toutes ces petits choses se mélangeaient dans sa tête.

Sortant de ces pensées, Agatha aperçut un oiseau perché dans les branches de l'arbre sur lequel elle c'était installé. Ses plumes étaient bleus comme la nuit. Il devait faire la taille du poing de la jeune fille. La Gryffondor grimpa dans l'arbre et l'observa de plus près.

A ton tour @Marilya Sowell, désolé pour le rtard mais je ne savais pas quoi écrire

Marilya croisa les bras et frissonna. C'était bien jolie de vivre et étudier dans un château, mais la petite princesse commençait à réaliser ce que cela impliquait réellement : avoir froid presque tout le temps. Seul quelques parties de l'école étaient chauffées et cela jouait sur son moral. Ses parents et sa maison semblaient lui manquer d'autant plus. Marilya avait hâte de rentrer pour les fêtes. Etait-elle donc la seule à ne pas encore se sentir chez elle ? Pourtant Poudlard lui avait apporté tout ce qu'elle désirait : un tas de nouveaux amis ! C'est vrai, elle s'amusait tout le temps ! Tout le monde était gentil ! Mais sa mère et son père lui manquait trop.

Voulant être seule pour une fois, la blaireaute se traîna jusqu'au bord du lac. Le silence l'engloutie soudain. Perdue dans ses pensés, les yeux rivés sur la surface lisse du lac, elle se mit à espérer qu'un être de l'eau se montrerait. Un bout de nageoire lui suffirait ! Se dire qu'il y avait des selkies toute proches, un village sous-marin et tout et tout lui fit oublier sa peine. Pouvait-on s'en faire des amis ? Marilya était certaine que oui !

Soudain, un craquement la fit revenir à la réalité. Machinalement la jeune blaireaute tourna la tête dans la direction du bruit. Une fille !

"AAah !"

Marilya, qui ne s'était pas attendu à croiser le regard d'une autre élève sursauta et tomba sur les fesses en plein dans une flaque de boue gelé. Elle poussa un deuxième petit crie quand le froid pénétra à travers ses vêtements. Il allait vraiment falloir qu'elle travail sur son équilibre ! Elle n'avait jamais eu l'impression d'être particulièrement maladroite avant d'entrer à Poudlard...

- AAah !

Un cri fit sursauté Agatha. Elle se retourna et vit une fille par terre, dans une flaque de boue gelé, elle semblait frigorifiée. La Gryffondor descendit sans difficultés de l'arbre, elle l'avait l'habitude, à force de le faire dans la forêt près de chez elle. Elle montait dans les arbres depuis ses 6 ans. Elle avait commençait pas tomber, encore et encore, puis finalement elle avait compris comment trouver ses prises, où mettre ses mains et ses pieds, la force qu'elle devait mettre pour se hisser encore plus haut.

Agatha remit correctement sa cape s'approcha de Poufsouffle. La pauvre ! Elle devait avoir mal aux fesses ! Ses cheveux blonds étaient sans dessus dessous et sa cape avait glissée de ses épaules tremblantes.

- Euh... Tu veux de l'aide pour te lever ? Je suis désolée si je t'ai fait peur. J'était montée dans l'arbre pour être tranquille.

Elle lui tendit une main et l'aida à se remettre sur pieds. Sa main était glacé. La Gryffondor frissonna à son contact.

- Sinon, moi c'est Agatha. Je suis en première année, j'imagine que toi aussi, n'est ce pas ?

La jeune Sanders enleva son écharpe rouge et or et la mit autour du cou de la jeune fille. Ce n'était pas les couleurs de sa maison mais peut importe, ça lui permettrait de se réchauffer un peu.

Je te laisse continuer @Marilya Sowell

Aidée de la jeune fille de l'arbre, Marilya se releva rapidement. Son premier réflexe fut de frotter sa cape au niveau de son postérieur en espérant que la boue ne s'incrusterait pas trop. Encore un peu distraite, elle retira ses gants détrempés à la vas vite avant de serrer la main qu'on lui tendait. La blonde chercha ensuite à remettre ses cheveux en place. Elle ne regarda sa camarade en face que lorsque celle-ci lui passa son écharpe autour du cou. Un bref instant Marilya resta figée par la surprise et l'émotion.

- C'est trop gentil, merci ! Elle sent bon en plus ! Une bourrasque de vent fit voler leur cape. Tu es certaine de ne pas vouloir la garder ? Je ne voudrais pas que tu attrapes froid à cause de moi.

Elle trouva la lionne très belle et eu tout de suite envie de lui faire confiance, aussi lui tendit-elle la main, oubliant qu'elles se les étaient déjà serré.

- Enchantée Aghata, moi je m'appelle Marilya, je suis aussi en première année. Tu... Tu grimpes souvent aux arbres ?

Machinalement la Poufsouffle repris sa promenade en compagnie de, elle l'espérait, sa nouvelle amie. Si Agatha était le genre de personne capable de donner son écharpe à une inconnue par temps de grand froid -d'accord il ne neigeait pas encore, mais bon...- alors la Marilya était certaine de bien s'entendre avec elle.

- Et je me demandais... c'est comment d'être a Gryffondor ? demanda-t-elle, les yeux pétillant. - Moi je suis très contente d'être à Poufsouffle, tout le monde est gentil et on est juste à côté des cuisines, vu que j'ai toujours fait c'est pratique. La blonde sortie d'ailleurs deux patacitrouilles d'une de ces poches. Tu en veux ? Et il y a pleins de plantes partout ! On dirait la boutique de mon père, c'est trop jolie.

Agatha rigola doucement.

- Ne t'inquiètes pas pour moi !

Elle prit le bras de la Poufsouffle et elles continuèrent de se balader. Agatha lui serra de nouveau la main et sourit de plus belle. La Poufsouffle était drôle et gentille. Agatha commençait déjà à s'attacher à elle même si elles venaient de se rencontrer.

- Hum... J'ai effectivement l'habitude de monter dans les arbres. Je le fais depuis mes 8 ans. Quand on a la technique, c'est très simple. Je pourrai t'apprendre si tu veux.

Elles avancèrent de quelques pas. Le vent soufflait fort et semblait l'assaillir de tous côtés. La Gryffondor remit sa cape en place, une seconde fois. Elle attrapa une patacitrouille dans la main de la blaireaute, l'approcha de sa bouche et croqua dedans. C'était toujours aussi bon et sucré. Elle se lécha les doigts et sourit à sa nouvelle amie.

- Qu'est ce que c'est le métier de ton père ? Le mien est docteur.

D'ailleurs elle ne le voyait pas souvent... Il travaillait beaucoup mais à chaque fois qu'il rentrait, il avait un grand sourire sur le visage et il revenait avec des sucreries. Ses parents lui manquaient beaucoup. De plus, elle ne pouvait pas rentrer pour Noël, donc ils ne le fêteront pas ensemble cette année... Une larme roula sur sa joue sans qu'elle puisse l'arrêter. La jeune Sanders détourna le visage pour que la jaune et noir ne voit pas son visage, à cet instant, indéchiffrable...

- Hum... J'ai effectivement l'habitude de monter dans les arbres. Je le fais depuis mes 8 ans. Quand on a la technique, c'est très simple. Je pourrai t'apprendre si tu veux.

La Pufsouffle décrocha un sourire sourire radieux, exagérément angélique, preuve qu'une idée germait dans son esprit, à sa nouvelle amie. Elle attendit quelques secondes pour faire durer le suspense. C'était une habitude prise avec ses parents et ses grands parents moldus, le temps aussi pour elle de déverminer à quel point ils cèderaient facilement à sa demande. Parce que oui, elle faisait exactement le même sourire lorsqu'elle s'apprêtait à leur demander une faveur.

"Et si... On faisait une cabane ?! Une tour dans les arbres rien que pour nous deux, ce serait trop bien avoue !"

Marilya ne laissa pas le temps à Agatha de répondre, elle l'entraîna tout de suite sous les arbres. La fillette n'en avait pas conscience, mais elle n'avait pas l'habitude de se voir refuser quelques choses. Elle s'imaginait déjà, dans sa tour de princesse de la forêt, rire et s'amuser pendant des heures. Elles pourraient y mettre des lanternes magiques, les couvertures autos-chauffantes... Une fois qu'elles auraient apprit à lancer ces sorts évidements.

- Qu'est ce que c'est le métier de ton père ? Le mien est docteur.

S'engouffrant toujours un peu plus dans la forêt, bras-dessus bras-dessous, Marilya répondit avec enthousiasme :

"Docteur moldu ou sorcier ? Le mien est dresseur de veaudelune. Ils font des cacas argentés super efficace comme engrais magique. "

La première année lâcha brièvement le bras d'Aghata pour enlever son bonnet, s'attacher les cheveux avec le chouchou rose en velours qu'elle avait au poignée et remit son couvre-chef en place.

Le sourire d'Agatha s'effaça. Qu'est ce qui était passé par la tête de la Poufsouffle. Marilya ne savait pas monter aux arbres et il n'existait personne aussi maladroite qu'elle. Agatha ne cacha pas ses sentiments et parla franchement à la jeune fille.

- Tu es folle ? C'est impossible ! Où veux tu trouver le matériel, le temps et tout le tralala ? Tu ne sais absolument pas monter aux arbres et un accident est vite arrivé ! C'est une idée stupide et dangereuse ! Je ne participerais jamais à ce projet !

Le visage de la Poufsouffle semblait se décomposé à chaque seconde, elle n'avait sûrement pas l'habitude qu'on lui refuse quelque chose. Agatha libéra son bras et fit demi-tour vers le château, abandonnant sa nouvelle "amie". Sérieusement ? Une cabane dans les arbres ? Cette fille était suicidaire ou quoi ? De plus, c'était sûrement interdit par le règlement.

Elle s'arrêta et se retourna. Zut ! Elle avait oublié son écharpe. Elle ne voulait pas retourner voir Marilya après l'avoir abandonner ainsi ! Mais, il commençait à faire très froid et elle en avait besoin si elle ne voulait pas être malade. La jeune fille serra les dents et revint vers la Poufsouffle.

- Euh... Tu as mon écharpe... Je peux la récupérer si ça ne te dérange pas...

La Gryffondor était vraiment très mal à l'aise. Elle dansa d'un pied à l'autre en attendant la réponse de sa camarade.

@Marilya Sowell

Qu'est-ce qui venait de se passer ? Marilya resta pétrifiée, incapable de parler ou même de bouger devant ce qu'elle perçu comme de la colère. C'était bien la première fois que quelqu'un d'autre que ses parents (et encore, c'était rare), lui criait dessus.

Folle. Stupide. La gamine fut incapable de faire la part des choses et chacune de ces "insultes" la toucha en plein cœur. Un grand froid s'empara de la jaune et noir quand Agatha lâcha brusquement son bras pour l'abandonner. Marilya ne parvenait pas à comprendre ce qu'elle avait fait de mal.

Seule dans le froid, son nez commença à la piquer, sa vue à se brouiller. Elle allait pleurer, quand la lionne revint timidement.

- Euh... Tu as mon écharpe... Je peux la récupérer si ça ne te dérange pas...

Sans un mot, la main tremblante, mais pas de froid, Marilya lui tendit son écharpe. Elle renifla. Incapable de parler, elle fixa le sol. Tout se mélangeait dans sa tête et son petit cœur. Est-ce que cela voulait dire qu'Agatha la détestait ? Elles ne pourraient plus jamais être amies ? Était-ce possible d'arranger les choses ? Est-ce que cela faisait d'elles... des ennemies ?

Comme pour ne rien arranger, il commença à pleuvoir. Pas trop fort heureusement, mais cela fit diminuer encore un peu la température ambiante et plomba le morale de la Poufsouffle. Jamais ses parents ne lui avait autant manqué... Marilya fondit en larme.

"Pardoooon..." s'excusa-t-elle même si elle ne comprenait toujours pas pourquoi.

Elle se cacha le visage, frottant sur ses yeux avec ses doigts pour tenter d'y chasser l'eau.

Agatha récupéra sa écharpe et se prépara à rentrer dans le château quand la Poufsouffle fondit en larmes en s'excusant. Agatha se mordit la lèvre. Elle avait mal réagit et maintenant voilà le résultat. Elle avait blessé la pauvre fille en partant ainsi. Elle remit une mèche de cheveux noirs derrière son oreille.

- Je suis vraiment désolée d'être partit comme ça... J'ai mal réagit... Mais, quand j'était petite, ma cousine, Diane, a eu un accident et je ne voulais pas que ça t'arrives aussi... Tu n'as pas à t'excuser...

Elle ferma les yeux. Pourquoi est ce qu'elle était partit comme cela ? Qu'est ce qui lui il l'avait prit ! Elle avait fait pleurer la Poufsouffle à cause de son comportement ! Elle était stupide, stupide et encore stupide !

- Tu veux un mouchoir ?

La Gryffondor lui en tendit gentiment un. Elle lui sourit. Au fond, Agatha était très mal à l'aise. Si seulement c'était possible de retourner dans le passé et de lui évitait de se retrouver dans cette situation ! Sa mère lui avait appris à être gentille et de ne jamais abandonner quelqu'un ainsi sauf si la personne se moquait ou faisait quelque chose de méchant. Elle était trop impulsive bon Dieu ! Il fallait qu'elle réfléchisse avant d'agir ou de parler ! Elle enfonça ses ongles dans son bras.

@Marilya Sowell désolé pour le retard

Elle ne se souvenait pas avoir déjà été aussi triste, c'était comme si un nuage sombre et glacial venait de l'engloutir. Elle resterait ainsi pour toujours, minable, seule et pathétique. Marilya entendit alors Agatha se rapprocher. Elle cessa doucement de pleurer, releva son regard vers la lionne quand celle-ci mentionna Diane.

"Tu ne m'en veux pas alors ?"

Rassurée, Marilya essuya son nez et renifla une dernière fois, avant d'offrir un sourire radieux à sa camarade. Tout ça ce n'était qu'un malentendu finalement. Agatha ne l'a détestait pas, elle avait juste eu peur pour elle : comment lui en vouloir ? La lionne était quelqu'un de si attentionnée !

La blaireaute prit le mouchoir et se moucha bruyamment, la princesse n'avait jamais su faire preuve de délicatesse avec son nez. Elle attrapa le bras d'Agatha par le coude, un sourire solaire scotché au visage en réponse à celui qu'on lui offrait sans percevoir le mal-être de sa comparse. Pour elle, toute cette histoire était déjà oublié, loin, très loin derrière elle.

"Tu veux qu'on aille se promener au bord du lac alors ? J'espère tellement y voir une sirène un jour ! Enfin, je sais qu'il n'y a pas vraiment de sirènes dans le lac noir, il s'agit en réalité de selkies. Tu savais que chez les moldus les selkies sont des phoques capables de se transformer en femmes ? J'aime aussi beaucoup les merrows et les cecaelias, tu connais ? J'aime tous les êtres de l'eau en fait ! J'ai tellement hâte d'être assez grande pour aller nager dans le lac et les rencontrer. Je suis sûre qu'on peut s'en faire des amis !"

Marilya parlait avec enthousiasme. La pluie avait cessé et un fin rayon de soleil perçait même à travers les nuages, Agatha et elle venait de se réconcilier, elle parlait d'un sujet qui la passionnait : il n'y avait définitivement plus aucune trace du sombre et glacial nuage.