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17 août 2017, 10:02
La quête des tableaux  PV 
Il faisait nuit noire lorsque Audric se faufila hors de la salle commune des Gryffondor. Il repoussa doucement le tableau de la Grosse Dame, s'emmitoufla dans sa cape et descendit les escaliers avec prudence. Il fit un léger détour pour être certain de ne croiser personne et aussi parce qu'il était en avance. Le brun avait rendez-vous au quatrième étage du grand escalier avec Jonathan. Les deux garçons avaient décidés de partir de la salle commune séparément, histoire d'être plus discret et d'avoir moins de chances de se faire attraper en dehors de leur lit. Septembre était déjà bien avancé, et les deux amis n'avaient pas passés beaucoup de temps ensemble comme ils aimaient le faire l'an dernier en fin d'année. Certes ils étaient toujours ensemble en cours, et parfois ils sortaient en trio avec Duncan, mais ce n'était pas pareil.
Audric avait découvert quelque chose d'intéressant à la bibliothèque qu'il avait aussitôt partagé avec son ami : il existait un passage reliant le grand escalier au hangar à bateaux. Les deux garçons avaient, sans réfléchir plus, programmés cette sortie afin de repérer les lieux. Ils espéraient bel et bien profiter des barques qui étaient rangées là-bas pour faire un petit tour sur le lac un de ses quatre. Jonathan ne l'avait pas dit, mais Audric était certain qu'il en profiterait pour emmener Emilia lors de cette future sortie, et qu'il prévoyait de lui faire la surprise.

Le français arriva enfin au point de rendez-vous, juste devant le tableau de Percival Pratt dont le portrait cachait un passage qui menait à un autre tableau de lui dans le fameux hangar. Audric avait discuté un peu avec lui, en espérant qu'il les laisserait passer facilement, mais le tableau en avait décidé autrement. Il voulait faire faire au duo une chasse aux tableaux dans tout Poudlard, jusqu'à trouver celui qui leur donnerait le mot de passe. Les deux garçons avaient donc choisis de faire cela de nuit, afin de ne pas trop éveiller les soupçons, tout en sachant que certains tableaux dormiraient surement et ne seraient certainement pas très coopératifs. Mais qu'importe, ils réussiraient bien à amadouer les portraits pour qu'ils les aides dans leur quête. Et puis au moins ils étaient certains que les portraits seraient dans leurs tableaux respectifs, et non en train de se balader dans tout Poudlard pour bavarder avec les uns ou les autres.
*Tant que Percival ne nous demande pas d'aller voir le chevalier du Catogan...*

"Ton ami arrive bientôt?" demanda soudain Percival Pratt. "Tu ne veux pas prendre de l'avance et commencer sans lui?"

Le portrait du poète semblait impatient de lancer ses deux nouvelles victimes à l'assaut de son mot de passe. Audric ne comprenait toujours pas l'intérêt de cette chasse à travers tout le château mais avait décidé de ne rien dire pour ne pas vexer le tableau. Il s'étira légèrement en répondant qu'il était en avance sur l'heure du rendez-vous, et que l'autre garçon n'allait pas tardé à arriver. Jonathan avait semblé aussi impatient que lui lorsqu'ils en avaient reparler quelques heures auparavant avant de rejoindre leur dortoir. Il était impensable pour lui de commencer sans son ami. Il n'y avait pas grand chose qui faisait peur au brun, mais les rares choses qui l'effrayaient ne faisaient rien à Jonathan et il appréciait particulièrement cette complémentarité. Ce qui faisait peur à Audric n'était rien pour lui, et ce qui faisait peur à Jonathan n'était rien pour le français. Même s'ils n'arrivaient pas à affronter leurs propres peurs, l'autre était toujours là pour soutenir celui qui ne pouvait avancer.
Comme ce jour avec un groupe de première années...


* * * *


C'était un jour pluvieux et beaucoup s'ennuyaient. Ne pas pouvoir sortir dans le parc avec plombé le moral à certains, tandis que d'autres erraient sans but. Audric qui avait toujours aimé la pluie ne s'en préoccupait pas plus que cela. Il filait dans les couloirs pour rejoindre la bibliothèque avant qu'elle ne soit pleine à craquer et qu'il n'y ai plus de place pour bouquiner tranquillement. Sans faire attention, il avait bousculé un blond au milieu d'autres élèves de son âge. Ils n'étaient que trois, quatre peut-être et le brun en s'en était pas formalisé pour autant. Il s'était excusé poliment et avait voulu passer son chemin. Mais le blond déjà bien énervé par une raison qui échappait au Gryffondor, le coinça contre le mur avant de lui crier dessus. Le français l'avait regardé hurler pendant un moment sans répondre, le laissant cracher autant qu'il le voulait avec une certaine patience. Il n'était pas sot : il savait très bien qu'il ne pouvait rien faire contre plusieurs personnes, et préférait les laisser cracher leurs insultes tant qu'ils voulaient avant de pouvoir repartir sans trop de dégâts.
Et puis... ils avaient finalement trouvés ce qui le touchait profondément : ses yeux bien sûrs. En quelques secondes il était passé de l'abruti qui avait osé bousculé le blond, au monstre de foire qui avait deux yeux de couleurs différentes. Audric avait cette fois riposté et tenté de se dégager, mais les autres le retenaient avec force en riant de le voir enfin réagir. Le brun était submergé par la colère et la honte, et ne parvenait plus à agir correctement. Il était sur le point de fondre en larme et voulait à tout prix éviter de leur offrir ce plaisir.

C'est ce moment que choisit Jonathan pour arriver dans le couloir. Le français lui lança un regard plein d'espoir que son ami capta aussitôt et intervint immédiatement. Il avait alors prit la défense d'Audric sans chercher à comprendre le fin mot de l'histoire, et le brun avait beaucoup apprécié cela. Tout comme il avait aimé que Jonathan ne revienne pas sur le sujet et n'en fasse jamais ne serait-ce qu'une petite allusion par la suite. Le blond et ses amis étaient partis bon gré mal gré en grommelant qu'ils n'en avaient pas finis avec cette histoire.
Pour Audric, Jonathan avait un peu l'allure d'un héros ce jour-là. Cela ne lui arrivait pas tous les jours, mais le français le voyait ainsi chaque fois qu'il prenait sa défense ou intervenait en sa faveur comme ce jour-là.

* * * *


De pas, bien que légers et se voulant discrets, se firent entendre en haut des escaliers. Audric leva les yeux pour voir arriver son ami. Il lui fit un petit geste de la main en lui souriant avant de lui demander d'une petite voix :


"Alors, prêt?" Puis après avoir écouté sa réponse il se tourna vers le tableau de Percival et déclara : "Nous sommes prêts. Alors à qui devons-nous demander ce fameux mot de passe?"

" Bien. Commencez par aller voir Circé, elle vous donnera la suite des opérations."


Audric acquiesça et sortit un livre sur Poudlard de son sac. Celui-là même dans lequel il avait trouvé les informations sur Percival Pratt et le fameux passage secret qu'il dissimulait. Il avait déjà vu le tableau de Circé, mais ne se souvenait plus vraiment de l'endroit où il se trouvait. Après avoir tourné quelques pages, il trouva enfin son information. Il referma le bouquin qu'il rangea à sa place et commença à partir avant de parler à son ami.


"Viens, son tableau est dans le hall!"

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."

13 sept. 2017, 15:12
La quête des tableaux  PV 
Ce soir-là, ou plutôt cette nuit-là, s’annonçait exceptionnelle. Jonathan ne comptait pas la passer tranquillement dans son lit perdu dans ses rêves, il allait explorer le château, trouver des passages secrets, enfreindre des règles comme un véritable aventurier. L’Indiana Jones sorcier c’était lui. Mais il ne serait pas tout seul dans cette aventure, son meilleur ami l’accompagnait. En fait c’était plutôt Jonathan qui accompagnait Audric. Ce dernier avait toujours les bonnes idées, les trouvailles dans des livres anciens, les légendes et autres mystères à percer. Son goût pour la lecture lui faisait découvrir des tas d’histoires qu’il racontait à Jo’. Une fois encore c’est dans un livre poussiéreux que le deuxième année avait découvert et imaginé l’escapade de cette nuit.

Jonathan était dans son lit sous les couvertures et faisait tout pour rester éveillé. Les deux garçons avaient un plan bien précis pour éviter de se faire attraper en pleine nuit dans les couloirs. Le début était simple, ils devaient partir séparément pour ne pas se faire repérer. Les deux gryffons s’étaient dit que seul dans les couloirs c’était moins risqué qu’à deux. Personnellement je trouve cela stupide parce qu’avec le sens de l’orientation de Jonathan, c’était quasiment sûr qu’il allait se perde avant d’atteindre le fameux tableau de Percival Pratt situé au quatrième étage. Mais bon je n’ai pas mon mot à dire je ne sers qu’à vous conter l’histoire… Le premier aventurier se leva et parti discrètement du dortoir puis de la salle commune. Jonathan attendit quelques minutes avant de se lever à son tour et de s’habiller rapidement pour ne pas avoir froid dans les couloirs. Je vous passe les détails sur les choix de vêtements, le questionnement existentiel sur la température au sein des couloirs de Poudlard en pleine nuit, Jonathan est une vraie fille par moment. Au bout de dix minutes, il était fin prêt à rejoindre son ami pour partir à la quête de ce passage secret.

Une fois passé le portrait de la Grosse Dame, Jonathan était beaucoup moins confiant… Les couloirs étaient froids, sombres et silencieux. Rien à voir avec ce qu’il vit d’habitude dans la journée. Le deuxième année sortit sa baguette et l’alluma pour voir quelque chose dans cette obscurité. Il avança vers les escaliers pour descendre au quatrième étage, mais cela n’était pas une tâche facile. Les escaliers se moquaient totalement qu’il fasse nuit ou non, ils continuaient de bouger comme bon leur semble. On aurait dit qu’ils avaient une dent contre le jeune Gryffondor car il ne voulait pas du tout l’écouter. C’est comme s’ils ne voulaient pas qu’il sorte de son dortoir en pleine nuit. Après plusieurs minutes à essayer de trouver l’escalier qui le conduirait au quatrième étage, Jonathan abandonna et avança dans l’inconnu. Il n’en pouvait plus de se faire secouer par ces escaliers. Il s’engouffra dans l’obscurité du château sa baguette à la main. Cela faisait un an qu’il connaissait Poudlard, il avait déjà fait quelques escapades nocturnes mais son sens de l’orientation plus que médiocre jouait en sa défaveur. Alors qu’il avançait droit devant, le Jonathan reconnu un endroit qui lui rappela des souvenirs

*  *  *


Un jour de pluie, Jonathan n’avait pas pu s’amuser dans le Parc avec Duncan comme il le faisait souvent. Au lieu de cela il devait se contenter du Château pour passer l’après-midi. Le première année (oui c’est une analepse qui se passe l’année précèdent l’histoire actuelle, vous suivez ?) pensais rejoindre Emilia qui devait être dans un couloir ou dans la bibliothèque. Jonathan espérait que la première hypothèse était la bonne car il détestait la bibliothèque. Tous ces livres, ces gens sages, ce silence… cela ne lui convenait pas vraiment. Mais bon, le jeune garçon connaissait sa petite amie donc il commença par là.

Alors qu’il avançait dans les couloirs, il vit un attroupement de premières années contre le mur. Ça y était, sa curiosité était éveillée, il fallait absolument qu’il sache ce qui se passait. En s’approchant, le rouge et or entendit un tas d’insulte de la part d’une personne et des petits rire de la part de tous les autres et au centre, bloqué entre les murs et les élèves, Jonathan reconnu son ami qui lui lança un regard triste. Comme s’il lui demandait de l’aide. Le brun hésita un instant…ils étaient quand même plusieurs, aussi grand que lui donc il n’allait pas vraiment leurs faire peur avec son corps d’athlète (c’est de l’ironie, Jonathan a un corps de lâche…). Mais quand on est faible il faut être intelligent et pour une fois Jonathan allait réfléchir. Il avança sereinement et se mit entre les jeunes et Audric. Cela eut pour conséquence de stopper net les insultes du blond et ses amis. On pouvait lire de la surprise sur son visage. Jonathan essaya de rester le plus calme possible pour ne pas montrer qu’il était mort de trouille. Il s’attendait à se prendre une droite ou une pluie d’insulte mais au lieu de cela le blond s’écarta un peu. On aurait dit qu’il n’avait pas envie de se battre aujourd’hui. Il regarda ses amis et parti dans le couloir. Jonathan était content mais ne se faisait pas d’illusions, cette bagarre n’était que partie remise.

C’est surement l’acte le plus courageux que le sorcier  ait fait durant sa première année. Il en était très fier, pas vraiment d’avoir défié ces garçons mais d’avoir protégé son ami.

*  *  *


Jonathan était toujours dans les couloirs sa baguette à la main. Le deuxième année (oui on est revenu dans le présent, pour ceux qui ont du mal je vous conseille un petit schéma) demanda son chemin à un fantôme qui passait par là. Ce dernier ne l’écouta même pas et passa sur Jonathan sans faire attention. Tout le corps du jeune garçon frissonna, ce fut une sensation horrible qu’il n’avait jamais éprouvée auparavant. Il resta figé quelques secondes avant de reprendre son chemin. Le rouge et or cherchait un tableau pour le guider. Qui d’autres qu’un tableau savait mieux où se situait un tableau… Après s’être fait engueuler par de nombreuses personnes souhaitant dormir, une âme charitable lui indiqua le chemin de Percival Pratt. Dans l’obscurité de la nuit, Jonathan aperçu son ami en train de discuter avec un tableau.

"Alors, prêt ?" fit Audric après un signe de la main. Jonathan arriva essoufflé et eut à peine le temps de faire de faire un signe de la tête avant que son ami reprenne "Nous sommes prêts. Alors à qui devons-nous demander ce fameux mot de passe ?" Percival indiqua aux jeunes explorateur une piste à suivre.  Audric sortit tout de suite son livre poussiéreux sur Poudlard et chercha le tableau de Circé. Après un bref feuilletage il referma le livre et lança le début de leur grande aventure : Le Hall. Les deux bruns avancèrent dans les couloirs. Et après ses péripéties, Jonathan se plaça spontanément derrière son ami qui connaissait sans doute bien mieux le chemin. Ils arrivèrent enfin dans le grand Hall. Ce lieu était rempli de tableau, impossible de trouver lequel était le bon. Jonathan prit les devants et tenta un sort. Il chuchota à sa baguette : « Lumos Maxima ». La lumière au bout de sa baguette explosa et éclaira toute la pièce. On aurait cru un phare du monde moldu, mais la magie rendait la lumière plus belle. Les tableaux commèrent tous à se plaindre, ils engueulèrent les garçons mais au moins ils apparurent alors clairement aux yeux des enfants et sur leurs droites ils reconnurent la fameuse sorcière grecque. Après avoir éteint sa baguette et s’être excusé, Jonathan s’avança calmement vers sa cible.

"Percival Pratt nous a dit que vous pourriez nous aider. Nous sommes à la recherche d’un passage secret qui mène au hangar à bateau."
Dernière modification par Jonathan Crimspeak le 12 sept. 2018, 23:14, modifié 1 fois.

Jo’ Family
Mon cœur appartient à Eider. Esmée <3. Jonois.
Gryffondor du mois de Mars, Champion de Poudlard de Bavboule, Don Juan 2017.

04 nov. 2017, 18:39
La quête des tableaux  PV 
Les deux garçons se dirigèrent en silence jusqu'au hall d'entrée. Il passèrent tut près du tableau d'Elizabeth Beurk qui se trouvait dans les escaliers, entre le premier étage et leur destination. Audric n'avait jamais parlé à Jonathan de sa rencontre avec ce tableau, il avait pourtant laissé un très mauvais souvenir au français qui depuis s'écartait toujours à l'autre bout des marches pour éviter de croiser le regarde de la vieille femme. Par la suite, il avait fait quelques recherches sur cette sorcière, et avait appris qu'elle était de sang pur et détestait tout ceux qui ne l'étaient pas. C'était en quelque sorte grâce à elle qu'il avait appris la signification des mots "Sang de Bourbe", et ne pensait pas avant cela être autant blessé par les paroles d'un tableau. Le jeune garçon implora intérieurement Merlin et d'autres grand sorcier comme lui pour que la quête de Percival ne les mènent pas jusqu'à elle.

Une fois dans le hall, Audric plissa les yeux à la recherche de la sorcière grecque qu'il avait également déjà rencontré. Il avait lu quelque part que son mot de passe avait un rapport avec les cochons, alors il avait passé quelques minutes un jour à lui donner une liste mais n'avait réussit qu'à se rendre ridicule devant d'autres élèves de toutes les maisons confondues qui passaient par-là. Mais qui ne tente rien n'a rien non? Jonathan, à l'aide de sa baguette, éclaira les alentours et le garçon aux yeux vairons pu voir enfin comme en plein jour. Quelques tableaux ralèrent mais les garçons n'y firent pas attention. Ils repérèrent rapidement la sorcière qu'ils cherchaient et, après avoir éteint sa baguette Jonathan lui parla :



"Percival Pratt nous a dit que vous pourriez nous aider. Nous sommes à la recherche d’un passage secret qui mène au hangar à bateau."


La femme aux cheveux noirs bailla en s'étirant et avisa les deux adolescents d'un regard noir.

"Et vous n'avez pas trouver mieux que de venir au milieu de la nuit?" Puis elle délira un moment sur une potion qu'elle aurait aimé leur faire boire puis parla de cochons pendant un moment. Audric se détourna lentement pour regarder son meilleur ami avec des gros yeux. *Qu'est-ce qu'elle est barbante...* Enfin elle s'arrêta finalement et les chassa du revers de la main en maugréant : "Allez embêter quelqu'un d'autre. Tenez le prochain est le Chevalier du Catogan, allez plutôt le voir. Et surtout prenez votre temps!"

A l'évocation du Chevalier, Audric se tourna vers Jonathan. Il ne pouvait rien voir dans la pénombre, aussi il se demanda si son ami blêmissait ou non. L'autre brun n'avait pas non plus que des bons souvenirs avec les tableaux du château. Le Chevalier du Catogan en particulier...


* * * *


Quelques mois après la rentrée de première année, Audric s'était longuement perdu dans les couloirs. Avec les escaliers qui n'en faisaient qu'à leur tête et les couloirs qui se ressemblaient presque tous, il avait eu un mal fou à retrouver le chemin du septième étage. Quand il y arriva enfin, il fit un petit détour par la tour d'astronomie afin de prendre l'air et ne pas rentrer dans la salle commune rouge comme une tomate à souffler comme un bœuf. Sur le chemin, il aperçu au loin un garçon qu'il reconnu comme étant l'un de ses camarades de classe : Jonathan Crimspeak. Le français ne comprit pas tout de suite qu'il parlait à un tableau, et en s'approchant il pu même constater que c'était le tableau qui lui parlait. Enfin le harceler et lui crier dessus aurait plutôt été les mots justes.
Audric, qui avait déjà parlé au Chevalier du Catogan, le tableau qui s'en prenait à son ami, s'était approché et était venu en aide à l'autre garçon. Le garçon aux yeux verrons aimait beaucoup ce tableau, même s'il lui était parfois impossible de le quitter tant il racontait d'histoires qui ne finissaient jamais. Il n'avait jamais reparlé de ce jour avec Jonathan et ne savait pas exactement ce qu'il c'était passé entre eux, mais il faisait en sorte que son ami ne recroise pas le tableau depuis.

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Audric voulut proposer à son ami de s'arrêter là mais il le connaissait. Ils venaient tout juste de commencer, il ne voudrait pas abandonner à cause d'un tableau un peu fou. Honnêtement lui-même n'avait aucune envie d'abandonner, il comptait bien le visiter ce hangar à bateaux. A la place il lui murmura un
"On y va?" confiant. Puis il reprit la direction des escalier certain que son ami le suivrait. Alors qu'il posa son pied sur la première marche, sa chaussure s'accrocha dans le coin d'une dalle et refusa de quitter le sol. Le pied du garçon quant à lui continua son avancée sans prendre conscience qu'il avait perdu quelque chose. C'est lorsque sa chaussette toucha le sol froid qu'Audric s’aperçut qu'il avait perdu quelque chose.
Il releva son pied tel un flamand rose et clopina jusqu'à sa chaussure qu'il ramassa et regarda son ami en riant.
"Un peu plus et je me prenait pour Cendrillion tiens!" Un instant il s'imagina porter une robe et ria encore de plus belle. Qu'elle horreur ce serait!
Une fois sa chaussure remise à son pied sans prince ni princesse pour l'accompagner, Audric reprit sa route suivit de son meilleur ami. Il croisa es doigts espérant que le Chevalier serait de bonne humeur ce soir-là.

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."