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29 mai 2017, 08:35
Cours n°1 : Les grandes écoles de Magie dans le monde
Lorsqu’une voix douce qui m’était inconnue s’éleva dans la salle, je relevai doucement la tête pour regarder à qui elle appartenait. A cette Luneau, apparemment. Je la regardai quelques instant, résistant à l’envie de bailler, puis finalement je posai une nouvelle fois ma tête sur mes bras. Sur la rangée face à moi, se trouvait une élève qui écrivait avec ardeur sur son parchemin ; je papillonnai des yeux pour ne pas laisser ma fatigue rendre trouble ma vision. Je me sentais si lourde que j’avais l’impression de pouvoir m’endormir sur le champ. Je posais mon regard sur la chevelure de la fille, me perdant comme souvent dans les méandres de ce que je voyais. Avant, j’aurais imaginer tout un monde autour de cette enfant ; aujourd’hui je ne voyais rien, me contentant de ressentir. Comme dans ce cauchemar.
Une voix s’éleva, cette fois-ci celle de Loewy. Attirée, je tendai mon oreille dans l’espoir de capter quelques informations qui m’éloigneraient de mes pensées ; encore cet espoir naïf. Soupirant, je me décalai de quelques centimètres, dévoilant mon parchemin rempli de graffiti, puis attrapant ma plume, je griffonnai quelques mots clefs. C’était ainsi que je travaillais avant, notant suffisamment pour une recherche ; maintenant je notais mais ne faisais guère plus.

Cette fois-ci, je ne pus retenir le bâillement qui traversa ma bouche que j’ouvrai en grand. Une vague de fatigue l’accompagna et je me frottai les yeux pour l’éloigner. Autour de moi, les élèves étaient plus ou moins penchés sur leur parchemin, notant frénétiquement les paroles de Loewy ; je soufflai discrètement et baissai mon regard pour la regarder. Elle avait toujours cette froideur caractéristique qui l’éloignait de tout ce qui l’entourait, pourtant je me rappelai distinctement de son intérêt pour mes questions et surtout mes réponses. Si elle me paraissait si inaccessible aujourd’hui, c’était seulement dû à mon manque d’envie de la trouver pour lui parler de certains sujets. Finalement, je notai les quelques mots qui étaient apparu sur le tableau noir. J’avais perdu le fil de parole de Loewy et je dû me concentrer pour écouter celui de l’autre femme.

Le seul moment où je relevai la tête fut celui où Loewy parla de Durmstrang. Lors de mes recherches, j’avais été particulièrement attiré par l’enseignement de cette école ; je me surpris à penser que j’aurais aimé y aller, pour visiter et même pour suivre quelques cours. La-bas me passionnerait-il plus qu’ici ? Mon cœur se serra dans ma poitrine, j’adorais Poudlard, mais ces derniers temps je n’avais qu’une envie : m’en éloigner le plus possible, m’éloigner de ce château et surtout de ses habitants. Je laissai mon regard se perdre sur Loewy, m’imaginant quitter cet endroit pour me rendre dans une autre école. Plus rien ne me rappelerait celle que je souhaitais oublier, et tout m’éloignerait de ma famille.
Soudain je me réveillai en ricanant ; quitter Poudlard était impossible, c’était la seule école dans laquelle j’étais inscrite.

Je baissai la tête sur mon parchemin et entrepris de griffonner de nouvelles formes étranges. Parfois, j’inscrivais un ou deux mots que je percevais dans la voix de la directrice, tout en sachant que je ratais la moitié des informations.

« En fait, leurs avant-bras sont couverts de tatouages… »

Étrangement, mon cœur rata un battement à l’entente de cette phrase, et je relevai la tête si vite que ma nuque craqua. Des tatouages sur les avant bras, *Nyakane*, me chuchota ma conscience. Ce fut soudain et bref, comme un éclair, la sensation d’avoir perdu des mois de recherches pour des broutilles me poignarda le cœur avant de disparaître. Mes notes se firent plus consciencieuses à partir de cet instant, mais je retrouvai bien vite la sensation d’être perdue, de ne pas comprendre ce que j’étais actuellement en train de faire. Ecrire n’avait pas de sens quand on se foutait des mots que l’on inscrivait sur le papier.

La voix grave de Loewy était un son particulièrement agréable pour l’oreille. Il se tendait autour de moi sans m’agresser, me plongeant dans un état d’attention-sommeil si particulier que je m’y laissai plonger avec béatitude. Au fil des mots, je lâchai ma plume pour descendre lentement vers la table sur laquelle reposaient mes bras. Presque inconsciemment, je posai ma tête sur ces derniers, toujours à l’écoute de la voix chantante et pourtant froide de la Directrice. Sa voix se mariait parfaitement avec celle, plus claire, de Luneau. Elles se donnaient la parole comme si chacune avait son refrain à chanter, dans une si belle compréhension que je fermai les yeux pour n’écouter que cela. Pour éloigner l’angoisse de mon cauchemar qui sommeillait encore sous ma conscience, j’imaginais les écoles de Jordanie, d’inde et de Chine, baladée par le son des voix des deux femmes.

Le reste n’était que bouillie de parole. Des échos lointain de la vie réelle qu’était la salle de classe dans laquelle je me trouvais. J’entendais les voix sans les comprendre, les crissements des plumes sur le parchemin devenaient le chant du vent ; mon esprit se faisait lourd, aussi lourd que mes yeux que je sentais s’enfoncer dans mon crâne. Bientôt, ma respiration se fit plus profonde, accueillant avec bonheur le sommeil que j’avais essayé de fuir.

29 mai 2017, 23:30
Cours n°1 : Les grandes écoles de Magie dans le monde
Un silence s'installa dans la salle, attendant de voir si quelqu'un comptait réagir à ce que venait de dire Miss Loewy. Mais visiblement, tout avait été très clair. Aucune main ne se leva, personne ne posa de question. Dali, pour sa part, préférait attendre la suite du cours avant de demander plus de détails, ce qui ne tarda d'ailleurs pas à venir. La directrice commença par leur parler d'une école, Ilvermony, qui se situait aux Etats-Unis. Celle-ci, selon ses dires, était presque le reflet de Poudlard. Accompagnant sa parole, des bannières colorées descendirent alors du plafond, présentant l'emblême de chacune des maisons. Elles étaient excessivement belles. La première année les trouvait presque plus belles que celles de Poudlard. Les couleurs, la façon dont les animaux étaient dessinés, étaient réellement magnifiques. La Poufsouffle finit de prendre des notes, avant de, comme dans un réflexe, reproduire très brouillonnement les blasons des quatre maisons. Les bannières remontèrent ensuite vers le plafond puis disparurent.

Tout de suite après, Kristen Loewy enchaîna sur Uagadou, une école en Afrique qui pratiquait la magie sans baguette. Dali trouvait cela fascinant de voir qu'en fonction des cultures, la magie était complètement différente. Chacun se l'appropriait à sa manière, afin de pouvour au mieux l'utiliser. Elle ne pu s'empêcher de faire le rapprochement avec l'art. Chacun avec sa propre technique, afin de pouvoir au mieux faire ressortir ce qu'il n'arrivait pas à dire par la parole. La petite continua donc de prendre des notes, écrivant seulement ce qu'elle jugeait le plus important. Puis, de nouvelles bannières descendirent du plafond, représentant les tatouages que l'on pouvait trouver sur les bras des sorciers africains. Ici encore, la première année les reproduisit sur son parchemin. Elle savait qu'elle réussirait à s'en inspirer, à en tirer quelque chose.

Leur professeur continua de leur donner des informations sur d'autres écoles, que la jaune prit bien soin de noter, ponctuées par les interventions d'Aude Luneau qui se révélaient fort intéressantes. La directrice finit sur Mahoutokoro, une école japonaise dont le directeur était un fantôme. Cela provoqua un haussement de sourcils chez la jaune. Elle n'aurait jamais pensé qu'un fantôme puisse diriger une école et trouvait cette idée curieuse, mais sans pour autant absurde. Enfin, dernier détail qui l'étonna fut que les filles ne suivaient pas les mêmes cours que les garçons. Elle ne comprenait pas comment sorciers et sorcières pouvaient apprendre différentes choses. Enseignait-on aux filles des sortilèges culinaires et aux garçons des sortilèges de défense, répondant ainsi parfaitement aux stéréotypes ? Elle n'en savait rien.

Une fois que la directrice eut terminé ses explications, elle marqua un temps de pause, si jamais quelques élèves avaient en tête une question. Dali leva alors la main et prit la parole.


– Vous dites qu'Ilvermony ressemble beaucoup à Poudlard. Dans ce cas, les caractéristiques des maisons sont-elles identiques à celles de notre école, ou bien différentes ?

Elle laissa le temps à son professeur de répondre avant de lui poser une deuxième question.

– Et à Mahoutokoro, si filles et garçons ne suivent pas les mêmes cours, quels sont les cours que suivent les garçons et ceux que suivent les filles ?

Très intéressée, Dali écouta la réponse, plume en main.

TROISIÈME ANNÉE RP
Code couleur : #18405A

30 mai 2017, 18:42
Cours n°1 : Les grandes écoles de Magie dans le monde
Wilson écouta la suite du cours avec la même attention qu’avant. Il prit des notes sur les différentes écoles du monde que décrivait Miss Loewy, en essayant de repérer les différences et les spécificités. Des quatre bannières d’Ilvermorny, la préféré de Wilson était le Womatou, qui ressemblait à un chat. L’élève de Serpentard se demanda si cette maison était la même que Gryffondor à Poudlard. D’ailleurs, il ne savait pas trop comment les élèves étaient réparti là-bas, Miss Loewy n’avait rien dit à ce sujet. Concernant l’école Africaine, Wilson n’eut aucun pensé. Il se demandait surtout comment était-il possible d’utiliser la magie sans baguette. Pour lui, c’est comme un joueur de Quidditch sans balai, ou un joueur de foot sans ballon… c’est insensé. Le bouquet final revient au japon qui d’après Miss Loewy, donne une éducation différente que l’on soit fille ou garçon. En matière d’égalité, y a du progrès à faire mais cela ne choqua pas Wilson plus que ça. Par contre, tout les professeurs sont des Genji, descendant du fondateur. Cela posa une question dans la petite tête du Serpentard, question qu’il n’hésita pas à poser en levant la main, lorsque le moment fut venu.

« A Mahoutokoro, vous avez dit que tout les professeurs sont des descendants de Genji. Que se passera-t-il si un jour, les descendants ne veulent plus enseigner ? Le fondateur acceptera des professeurs venu… d’ailleurs ? »

En y réfléchissant plus attentivement, Wilson eut la réponse de lui-même. Le fondateur n’aurait pas le choix pour que son école continue d’exister. Le garçon écouta ses camarades et toujours plume à la main, il prit des notes de ce qu’il pouvait.

seagreen - Adulte évolution - Membre du mouvement Sang pour Sang -
Membre de l'Orchestre Sympho'magique de Godric's Hollow

30 mai 2017, 19:26
Cours n°1 : Les grandes écoles de Magie dans le monde
Aëlys suivait très attentivement le cours, et rougit de voir qu'elle avait fait tant d'erreurs dans sa réponse. Elle notait consciencieusement tout ce que la directrice disait, organisant son cours de façon claire et aérée. Changer de couleur était plus compliqué que lorsqu'elle utilisait ses stylos moldus puisqu'il fallait de l'encre, mais elle se débrouillait avec quelques flèches, rond et autres petits symboles, jouant également sur la taille de son écriture. Et d'ailleurs, elle n'inscrivait pas sur son parchemin que les paroles de Kristen Loewy, mais également celles d'Aude Luneau dont elle buvait littéralement les paroles, avec ses yeux fixés sur elle. Que Beauxbâtons avait l'air passionnant ! Elle aurait tant aimé y aller ! Suivant ainsi les traces de sa chère grand-mère, celle dont elle tenait ses pouvoirs magiques.
Plusieurs mains se levèrent pour poser des questions, mais aucune ne correspondait à celle qui trottait dans la tête de la deuxième année. Aussi elle se décida, malgré sa résolution d'éviter de trop parler de peur de se rendre riducule, à lever la main.

- Est-ce que l'élément maitrisé par les sorciers de Uagadou sont choisis par les sorciers, imposés ou que personne ne peut le décider ? Je me demande en fait si c'est le même principe que pour les Animagus et les Patronus.

Elle attendit patiemment sa réponse, plume levée, prête à enregistrer immédiatement les informations que l'on lui donnerait. En tout cas cette matière qu'elle avait choisie de suivre était réellement passionnante et pleine de surprises ! Elle ne regrettait absolument pas de l'avoir prise ! Et même, pour tout l'or du monde elle ne l'abandonnerait pas ! Cela lui donnait trop envie de voyager et le savoir qu'elle acquérait la remplissait d'une joie immense. Une idée venait de germer dans son esprit. Plus tard elle voudrait voyager, parcourir le monde, découvrir chaque culture, chaque civilisation. Elle ne savait pas précisément à quel métier pourrait correspondre cette envie si soudaine, mais elle chercherait. Ce désir de bouger devenait brutalement un besoin presque vital, une certitude.

"Deviens ce que tu es."
"Le monde est notre échiquier, et toi, un pion de ma volonté."
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~ Serpy du mois (décembre 2016, juin 2017) ~
~ RNA ~

31 mai 2017, 14:14
Cours n°1 : Les grandes écoles de Magie dans le monde
Le deuxième cours de Magies du Monde était sur le point de commencer. Lexie, comme d'habitude, grimpait les escaliers avec entrain. Elle avait hâte d'apprendre encore de nouvelles choses. Le cours promettait d'être passionnant et Miss Loewy avait une culture si grande que c'était un luxe de pouvoir assister à ses interventions.

Arrivée dans la salle de cours, non pas un mais deux professeurs attendaient patiemment l'arrivée des élèves. La première tête était nulle autre que Miss Loewy, cela dit la seconde ne parlait pas vraiment à Lexie. Elle l'avait déjà eu croisé l'an passé, mais ne se souvenait plus du tout de son nom. Elle se rappelait vaguement qu'elle était directrice d'une école, mais sa connaissance s'arrêtait là.

Lexie s'installait de nouveau à sa place et attendait patiemment les autres élèves. Elle n'avait pas été la première, mais ne serait vraisemblablement pas la dernière non plus. Sortant son parchemin et sa plume, il ne lui restait plus qu'à attendre.

Le professeur Loewy prenait enfin la parole et félicitait les élèves pour leurs devoirs, qui étaient selon elle, très bons, au-delà de ses propres espérances. Voilà qui réjouissait la fillette, car elle avait passé des heures sur ce devoir, ne voulant pas décevoir la Directrice de l'école et connaissant son penchant pour l'exigence comparé aux professeurs lambda.

A mesure que le cours avançait, Lexie prenait des notes sagement dans son coin. Elle ne voulait pas rater une seule miette des informations que leur transmettait Miss Loewy.
Quelques élèves prenaient la parole, ne serait-ce que pour répondre aux questions du professeur. Lexie, quant à elle, était restée très silencieuse, préférant se concentrer sur ce qu'elle entendait.

Ecoutant et réécrivant la liste des écoles, la fillette devait se rendre à l'évidence, elle n'en connaissait pas la moitié ! Cela était décevant pour elle. Faisant une petite mine renfrognée, elle se jura de bûcher sérieusement ce soir afin de pallier à cet inconfort. Ne sachant rien sur les autres écoles de sorcellerie, elle ne pouvait que se contenter d'écrire de manière passive. Prendre la parole sans rien savoir n'était pas très confortable, aussi décidait-elle de rester silencieuse jusqu'à la fin du cours. Naturellement, elle ne perdrait pas la moindre information, les moindres questions des élèves, mais aussi les moindres réponses du professeur et les moindres précisions supplémentaires.

Le prochain devoir allait sans doute être plus compliqué que le premier, aussi, il lui faudrait redoubler d'efforts et surtout de recherches pour espérer obtenir une note convenable.

Des bannières venaient d'apparaitre près du tableau, sollicitant un peu plus les yeux de la rouquine. Qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle les dévisageait. Là aussi, il y avait quatre blasons, et donc quatre maisons. Encore une fois, il s'agissait d'animaux dessinés dessus, ou plutôt de créatures. Une vulgaire copie du fonctionnement actuel en Ecosse. Si copie il y a, il vaut mieux se dire que c'est parce que notre école suscite l'intérêt et la curiosité des autres pays. Une sorte de modèle ! Lexie était plus que fière d'appartenir à cette école.

"...Vous avez dû lire que les sorciers étudiant à Uagadou utilisaient uniquement leurs doigts pour pratiquer la magie. En fait, leurs avant-bras sont couverts de tatouages qui leur permettent de canaliser leur magie. Pendant un temps, ils ont dissimulé ces tatouages pour le style, mais aussi pour cacher leur affinité élémentaire..."

Ah oui, voilà un élément important qui lui rappelait vaguement des souvenirs ! En effet, la gamine, pour son devoir, avait fait des recherches sur l'Afrique et avait découvert cette particularité sur les tatouages, ce qui l'avait vivement intriguée.

« … Les filles ne suivent pas les mêmes cours que les garçons, Merlin seul sait pourquoi. »

Tiens, comme quelques centaines d'années en arrière ! Lexie ne comprenait vraiment pas pourquoi il y avait, même en l'an 2041, encore une nette différence dans l'enseignement des filles et des garçons. Cela lui paraissait comme moyenâgeux. Et c'est pas comme si un sorcier ne serait pas confronté aux mêmes situations qu'une sorcière. L'apprentissage de la magie ne devrait pas être aussi catalogué, selon elle. Encore un pays sexiste, ne put s'empêcher de penser la petite fille.

31 mai 2017, 18:25
Cours n°1 : Les grandes écoles de Magie dans le monde
Eleana allait au deuxième cours de Magies du Monde avec entrain; en effet, le premier cours avait attisé en elle une curiosité sans pareille.
Elle qui venait tout juste de découvrir le monde de la sorcellerie allait en apprendre encore plus sur les différentes pratiques et habitudes des sorciers du monde.

En rentrant, Eleana salua son professeur et une autre femme qui se tenait à côté.
Eleana n'avait jamais vu cette autre femme et elle fut frappée par la beauté de celle-ci. Elle avait quelque chose d'indéfinissable qui lui donnait un charme envoûtant.
Avec un sourire, Eleana chercha une table libre et alla s'y installer.

Pour commencer, son professeur rendit les devoirs qu'elle avait corrigé.
Le coeur d'Eleana battait à cent à l'heure. Elle était loin d'être fière de ce qu'elle avait fait et avait toujours des doutes sur certaines de ses réponses. Elle s'attendait à avoir l'une des pires notes de la classe. Lorsqu'elle prit possession de son parchemin, elle y vit un A inscrit sur le haut. C'était certes mieux que ce qu'elle pensait mais Eleana n'était pas fière d'elle et décida de faire mieux la prochaine fois.

Une fois tous les parchemins rendus, le cours pu commencer et Eleana sourit en constatant que le cours portait sur les différentes écoles de sorcelleries. Eleana avait, pour le premier devoir de Magies du Monde, fait des recherches à la bibliothèque et avait trouvé une Encyclopédie de Poudlard dans laquelle se trouvait justement un chapitre dédié aux écoles de sorcelleries du monde entier.
Très vite, Eleana comprit qui était la ravissante femme qui assistait au cours. C'était la Mme Luneau, la directrice de Beauxbâtons, l'école française de magie.
Mme Luneau expliqua d'ailleurs le fonctionnement de l'école d'où elle venait, ce qui était très intéressant.
Mme Kristen continua le cours en expliquant le fonctionnement de certaines écoles, donnant au passage une information qui aurait aidé Eleana pour répondre à l'une des question à laquelle elle n'avait pas réussi à donner la réponse attendue.
Eleana buvait chaque mot, écoutant les questions de certains élèves et leur réponse.

Les pissenlits c'est joli.

04 juin 2017, 14:55
Cours n°1 : Les grandes écoles de Magie dans le monde
Cette fois, plusieurs mains se levèrent. Kristen interrogea les élèves dans l’ordre dans lequel il lui semblait avoir vu les mains se lever.

« Les maisons à Ilvermorny n’ont pas exactement les mêmes caractéristiques que celles de Poudlard. Établir une correspondance parfaite entre les deux serait assez réducteur. Certains prétendent que le Serpent cornu correspond à Serdaigle, le Puckwoodgenie à Poufsouffle, l’Oiseau-tonnerre à Serpentard et le Womatou à Gryffondor. D’autres affirment que ces quatre maisons valorisent un aspect du sorcier : l’esprit pour le Serpent cornu, le cœur pour le Puckwoodgenie, l’âme pour l’Oiseau-tonnerre, le corps pour le Womatou. Parfois, on préfère dire que les élèves répartis chez le Serpent cornu sont les érudits, que les guérisseurs – soit ceux qui se destinent d’une manière générale à consacrer leur vie à aider les autres – chez le Puckwoodgenie, que les aventuriers vont chez l’Oiseau-tonnerre, et les guerriers chez le Womatou. Vous voyez qu’il est difficile de rattacher l’Oiseau-tonnerre à Serpentard, puisque… »

Elle s’arrêta brusquement. Emportée dans ses explications, elle allait sous-entendre que les Serpentard n’étaient pas particulièrement des aventuriers, ce qui aurait pu vexer certains d’entre eux.

« Pour votre question concernant Mahoutokoro, ce n’est pas si évident. On sait que les cours ne sont pas les mêmes, mais l’école conserve bien ses secrets et n’a jamais publié de liste des cours dispensés. En revanche, on sait que les sorcières japonaises… »

Elle soupira.

« ... exécutent mieux que quiconque les sortilèges du quotidien, comme les sorts ménagers par exemple. Elles confectionnent également des étoffes magiques d’une très grande finesse. »

En bref, elles faisaient le ménage et la couture. Incroyable !

« Ce sont plus souvent les femmes qui gèrent les lieux de vie commune au Japon, comme les restaurants et auberges. »

Ah ! elles cuisinaient aussi, formidable.

« Quant aux hommes, ils sont particulièrement doués dans la confection d’objets magiques souvent très complexes, et dans la fabrication de baguettes magiques. De là, on peut imaginer quels cours ont reçu les élèves de Mahoutokoro. »

Kristen interrogea ensuite Wilson Kingson, craignant malgré tout qu’il pose une question idiote. Finalement, c’était une question purement pratique, sans réel intérêt, mais pas si bête que cela.

« Apparemment, le directeur Genji aurait vécu dans l’Antiquité. Il avait à l’époque sept ou huit femmes, et a eu dix-huit enfants. Il a donc un nombre de descendants assez conséquent, et je ne crois pas qu’il se soucie de manquer de candidats. »

Kristen soupira à nouveau. Mahoutokoro était à l’image de son fondateur : les femmes ne sont évidemment que des machines à bébés, à faire le ménage et la cuisine. C’était tout simplement navrant, surtout pour Kristen, qui croyait fermement que les femmes valaient autant – voire plus – que les hommes.

Une dernière main s’était levée, et Kristen interrogea la préfète de Serpentard, qui posa sa question. Celle-ci concernait les sorciers d’Afrique, étudiant à Uagadou.

« Chaque sorcier naît avec une affinité pour un élément en particulier. Cependant, certains sorciers très puissants sont parvenus à maîtriser plusieurs éléments à force de travail. »

Il n’y avait vraisemblablement plus de questions, et Kristen put continuer son cours.

« Plus de questions ? Parfait. Reprenons donc. »

L’Australie s’illumina sur la mappemonde.

« En Australie, il existe une école de sorcellerie nommée Walmanba. La façon d’y pratiquer la magie est assez étonnante : les élèves n’utilisent pas de baguette magique, mais des instruments de musique. Leurs formules sont remplacées par des suites de notes, plus ou moins harmonieuses. Les élèves sont répartis en fonction de l’instrument qui leur est attribué ou qu’ils choisissent : la famille des instruments à vent, des cordes ou des percussions. Bien entendu, certains instruments ne sont jamais choisis : il est difficile d’imaginer un sorcier livrer un duel armé de son piano, par exemple. Les groupes les plus conséquents sont ceux des bois et des cordes frottées. »

Kristen ne savait pas jouer d’instrument, mais s’était déjà essayée à ensorceler un piano, pour le plaisir. Ce n’était pas si mal, et elle hésitait d’ailleurs à s’en procurer un, pour pouvoir écouter sa musique en travaillant. Elle y penserait plus tard.

« Notez que certains sorciers issus de Walmanba ont exporté leur pratique dans d’autres pays. J’espère que la prochaine fois que vous verrez un charmeur de serpents, vous penserez à l’école australienne. »

Les Moldus s’imaginaient toutes sortes de choses complètement fausses sur les charmeurs de serpents, mais il s’agissait bien d’une forme de magie assez rare chez les occidentaux, ce qui pouvait certes impressionner.

« Passons maintenant à Castelobruxo. Cette école est située au Brésil, au beau milieu de la forêt tropicale. Elle ressemble assez à un temple ancien, et tout l’enseignement de cette école est marqué par les anciennes cultures des peuples autochtones d’Amérique du Sud. La nature y a une place capitale : l’école est très reconnue dans le domaine de la botanique et des créatures magiques. En effet, les créatures et plantes de la forêt tropicale sont exceptionnelles et d’une grande diversité. »

Le Brésil reprit sa couleur initiale sur la mappemonde, et l’équateur s’illumina.

« Aussi étonnant que cela puisse paraître, il existe une autre école en Amérique du Sud. Motutapu est située en Équateur, sur les îles Galápagos. »

Un cercle se dessina autour des îles.

« L’école est divisée en plusieurs parties, sur plusieurs îles. Certaines parties de l’école sont entièrement immergées, bien qu’évidemment, l’intérieur des bâtiments soit sec. Pour y être admis, il faut avoir une certaine affinité avec l’eau. L’étude des créatures aquatiques est très importante. On estime que la plupart des élèves, dès leur cinquième année, peuvent comprendre la langue des êtres de l’eau. Ils utilisent des baguettes magiques assez spéciales : elles sont beaucoup plus grandes que les nôtres, et ne sont pas en bois, mais en acier inoxydable. »

Kristen regarda sa montre. Le cours touchait à sa fin. Il n’y aurait le temps que pour quelques questions, puis elle donnerait les devoirs pour le prochain cours.


***
Prochaine réponse : le 09.06
***
Dernière modification par Kristen Loewy le 06 juin 2017, 21:00, modifié 1 fois.

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
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06 juin 2017, 20:32
Cours n°1 : Les grandes écoles de Magie dans le monde
Kristen Loewy répondit de façon très précise aux questions de Dali. Ainsi, si jamais cette dernière avait été à Ilvermony, elle aurait pu se retrouver à Puckwoodgenie. Elle écouta avec autant d'attention la réponse à propos de Mahoutokoro. Celle-ci ne la surprit d'ailleurs guère. Elle s'attendait à des stéréotypes de ce genre. La première année n'avait pas été élevé avec une mentalité comme cela, si bien qu'elle avait tendance à trouver absurde que les femmes soient éduquées dans l'objectif d'être de bonnes ménagères. Cela était sûrement du au fait qu'elle avait grandi dans un milieu assez marginal, et donc où les codes de la société ne s'appliquaient pas forcément. Leur professeur répondit ensuite aux autres questions avant de poursuivre le cours.

Elle enchaîna sur une école en Australie, Walmanba, qui pratiquait la magie par le biais d'instrument. Cela fit sourire Dali. Dans le devoir qu'elle avait rendu, elle avait justement imaginé exercer la magie par ce moyen. Et plus elle y pensait, plus elle songeait qu'elle aurait adoré aller dans cette école. Que n'aurait-elle pas donné pour pouvoir utiliser ses talents magiques grâce au violoncelle. Elle aurait enfin pu apprendre à jouer de ce merveilleux instrument, et aurait autant pu exprimer ses sentiments que sa magie à travers. Bien sûr, on pouvait faire cela avec une baguette, étant donné qu'émotions et magie étaient étroitement liés, mais ce n'était pas pareil. Le ressentiment était différent.

Kristen Loewy leur parla ensuite d'une école au Brésil, et d'une autre, Motutapu, toujours en Amérique du Sud, qui avait la particularité d'être divisée sur plusieurs îles, et parfois complètement immergée. Même si Dali trouvait Poudlard formidable, elle avait la sensation que certaines écoles pouvaient être tout aussi incroyables, voire même plus. C'était notamment le cas pour Motutapu et Walmanba. De toutes les écoles de magie qu'avait pu leur présenter leur professeur, c'étaient celles-ci qui attiraient le plus la jeune sorcière.

Une dernière question lui passant alors par la tête, la jaune leva la main et demanda :


– Mais pour entrer à Walmanba, il faut déjà savoir jouer d'un instrument à la base, non ? Car sinon, ceux qui ne savent pas sont désaventagés pour pratiquer la magie par rapport a ceux qui le savent déjà.

Dali songea intérieurement que peut-être des cours de musique étaient donnés en plus, mais elle préférait laisser le soin à la directrice de répondre.

TROISIÈME ANNÉE RP
Code couleur : #18405A

07 juin 2017, 11:02
Cours n°1 : Les grandes écoles de Magie dans le monde
Les questions tombèrent à flot et Miss Loewy prit pas mal de temps à répondre à toute les questions. Cependant, Wilson resta attentif et prit note des renseignements qu’il pouvait obtenir par le biais de ces réponses. Il hocha la tête lorsque la directrice répondit à la sienne, il n’avait rien à ajouter, les explications étaient clair.

Le cours continua ensuite. Miss Loewy expliqua l’école d’Australie, Walmanba. La magie, c’est la musique. Wilson écrivit le nom de l’école et dessina une note de musique à côté pour se rappeler de cette particularité. Elle expliqua ensuite Castelobruxo, l’école du Brésil, une école porté sur la botanique et les SaCM d’après Miss Loewy. En somme, une école qui n’était pas du tout fait pour Wilson. Il n’est pas très nature. Vient le tour de l’équateur et de son école en Amérique du sud. Wilson écouta attentivement les renseignements du professeur et nota les éléments les plus importants. Son parchemin était à présent bien fourni. Wilson appréciait ce cours, il apprenait pas mal de choses, même s’il ne sait pas vraiment si cela pourrait être utile plus tard. Il pensait que sa prise de notes allaient cessés, mais une jeune Poufsouffle posa une question pertinente, Wilson se dit que ce serait pas mal de noter la réponse du professeur sur son parchemin. Lui, n’avait pas de questions, il écouta simplement.

seagreen - Adulte évolution - Membre du mouvement Sang pour Sang -
Membre de l'Orchestre Sympho'magique de Godric's Hollow

09 juin 2017, 22:09
Cours n°1 : Les grandes écoles de Magie dans le monde
La suite du cours avait sans doute été limpide, puisqu’il y eut beaucoup moins de questions. Une seule élève leva la main. Sa question était au sujet de Walmanba, l’école de magie par la musique.

« Les futurs élèves de Walmanba, s’ils sont nés dans une famille dans laquelle il existe déjà un ou plusieurs sorciers, sont préparés à y entrer. Dans ce cas, en effet, ils ont appris à prendre en main l’instrument qu’ils utiliseront comme outil magique avant même d’entrer à Walmanba. Pour les Nés-Moldu, la situation est effectivement différente. Certains ont par hasard déjà pratiqué d’un instrument, et d’autres ne connaissent rien à la musique. C’est pour cette raison que la plupart des élèves peuvent choisir leur instrument, mais qu'à d’autres, on en propose un. »

Aude ajouta quelque chose sur la musique et les instruments, puis Kristen reprit :

« Notez cependant que les suites de notes que l’on associe à nos formules magiques n’ont pas grand-chose à voir avec du Beethoven. Même pour ceux qui ont déjà pris en main un instrument avant leur entrée à Walmanba, il reste énormément à apprendre. Finalement, l’équilibre est assez vite rétabli. »

Quelques secondes plus tard, aucune autre question n’avait germé dans l’esprit des jeunes gens. Kristen croisa les doigts et dit, comme souvent, « bon. » Elle regarda sa montre : l’heure était presque terminée, et elle n’aurait pas le temps de soumettre les élèves à l’exercice en classe qu’elle avait prévu. Tant pis, ils le feraient pour la prochaine fois !

Kristen se retourna vers le bureau, ensorcela une pile de parchemins qui était posée dessus, et les sujets du devoir furent distribués aux élèves. C’était important pour eux de les faire sérieusement, déjà pour ne pas avoir l’air trop ridicules aux yeux de Kristen, qui penchait assez facilement vers ce jugement, mais surtout pour pouvoir suivre correctement la suite du cours en étant certain d’avoir bien compris chaque cours en sortant de la classe.

Après avoir dit aux élèves qu’ils se retrouveraient la prochaine fois, Kristen se tourna vers Aude, lui demandant son avis sur le cours, discutant de façon très professionnelle, comme si elles étaient collègues. C’était presque naturel, presque vrai, comme si sa présence ici était tout à fait normale.


***
Le cours est terminé. Le sujet sera fermé le 01.07.
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DEVOIR N°2 : Les grandes écoles de Magie dans le monde


Question 1
: Donnez le nom et la localisation la plus précise possible des douze grandes écoles de magie. (/6)

Question 2 : Quels sont les liens entre Ilvermorny et Poudlard ? (/4)

Question 3 : Choisissez une grande école de Magie et imaginez que vous en êtes un élève. Racontez une journée, un moment de vie, quelque chose qui rende compte des particularités de l’école. (/10)
Dernière modification par Kristen Loewy le 22 juin 2017, 18:27, modifié 1 fois.

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
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