Elle était assise là, les genoux ramenés à son menton eux même entouré de ses bras. Ari se morfondait depuis un bonne petite heure à l'abri des regards indiscret et du bruit ambiant.
Malgré que nous étions un bon week-end et qu'il était relativement tôt. Les élèves, pour la plupart, faisant la grasse matinée. Elle n'avait pas réussi a dormir ou alors simplement quelques heures. Elle avait reçu la veille, une lettre de son père. Qui devait la félicitée de son entrée à Gryffondor. Pourtant quand elle avait lu celle-ci, c'est comme si elle avait reçu un coup de poignard dans le dos.

Bonjour Ari,
Nous espérons avec ton grand-père que tu as passé une bonne rentrée et bravo pour ton entrée à Gryffondor. D'ailleurs nous avions préparé une petite fête en ton honneur pour les prochaines vacances mais mon travail m'a encore missionné et tu vas devoir resté à Poudlard pour les prochaines vacances, désolé.
Ton père qui t'aime.

Elle avait d'ailleurs réussi à lui faire monter des larmes aux yeux mais ce qui à réussi à l'isoler dans ce bout de couloir solitaire et silencieux c'était la beuglante qu'elle avait reçu ce matin de son grand-père.

C'est une honte, comment est-ce possible que tu n'es pas fini à Serdaigle comme tout bon Calvin ?! Tu es si stupide que ça ?! A croire que oui ! Tu ne mérites même pas d'être ma petite-fille ! Tu n'es rien de plus qu'une de ses Gryffon lèche-bottes qui ne font que suivre le règlement et s'amuser au lieu d'étudier. Si tu veux vraiment être à la hauteur de notre famille, réussi tes ASPIC et réussi ta vie comme ton père.

Pas un bonjour, ni même un je t'aime seulement un ramassis de condescendance qui l'avait fait s'effondrer. La fillette avait reçu la beuglante au petit déjeuner et elle avait crié dans toute la grande salle. C'était une humiliation pour elle et son grand-père avait dû le calculer. Elle n'avait même pas pris le temps de finir son petit-déjeuner et s'était réfugié ici. Pour se calmer, se recentrer et assimilé qu'elle n'était rien pour sa famille paternel.

@Mei Wang et @Marilya Sowell

La faim. Voilà la seule chose capable de motiver Marilya à se lever de si bonne heure un dimanche. Elle bougonnait légèrement, cependant, sur le chemin qui menait à la Grande-salle, tirant sur sa cape de sorcière. Elle ne l'aimait pas. Ou plutôt, elle ne l'aimait plus. Le noir, tout ce noir la rendait morose. Où était-ce le manque de sa famille ?

Arrivée dans la Grande salle, Marilya laissa échapper un bâillement sonore avant de prendre la direction de sa table. Elle empila quelques œufs au plat dans son assiette et s'apprêtait d'ailleurs à en manger la première boucher quand un hurlement la fit sursauter. Elle crut quelques secondes qu'un élève venait de mettre un professeur en colère, car la voix d'homme qui s'époumonait n'avait rien à voir avec celle d'un élève et il était difficile d'imaginer, pour Marilya, qu'on puisse se montrer si cruel avec un membre de sa famille. Pourtant...

Marilya vit Ari se lever et quitter la salle. Elle hésita un quart de seconde, puis lâcha sa propre assiette pour la rattraper. Lorsqu'elle la retrouva au détour d'un couloir, après s'être elle-même perdu à une intersection, Marilya s'approcha doucement. Son nez la piquait horriblement, mais elle se concentra pour ne pas pleurer. Ne pas pleurer. Ne pas pleurer. Reste forte Lya.

"Salut Ari. J'ai vu ce qu'il s'est passé", dit-elle d'une voix douce en se laissant glisser contre le mur pour s'asseoir à côté d'elle. "Tu vas bien ?"

Mei venait de d'entrer dans la grande salle, sur le chemin, elle avait croisé une gryffondor qui était presque en train de courir et quelques mètres plus loin, une poufsouffle qui venait de sortir de la grande salle et qui devait surement vouloir rattraper son amie. Mais, bon, tout cela n'était pas les affaires de Mei.
Je me demande bien ce que cette gryffondor peut avoir subit pour partir si vite...

Une fois qu'elle eu franchit les portes, elle prit son petit déjeuner et apprit que si la gryffondor (qui s'appelait Ari ) était partit en courant, c'était parce qu'elle avait reçu une beuglante de la part d'un homme qui devait être son père ou sont grand-père qui lui reprochait d'être à gryffondor. Et elle avait surement du se sentir humilier. Mei avait de la chance, jamais son père lui avait reproché d'être à serdaigle, en même temps, il lui faudrait une raison pour le faire.

Mei sortit de la grande salle sans même finir sa collation avec comme mission retrouver les deux filles, avec un petit peu de chance, elle serait encore dans le couloir quand Mei arriverait.
La jeune serdaigle les aperçu à un tournant elle les vit accroupi contre un mur. Fallait-il aller leur parler ? Peut-être pas, elles étaient entre amies après tout... Mei hésitait, cette Ari avait peut-être besoin de parler, mais en même temps, si c'était Mei qui serais à la place de la gryffondor, elle n'aimerait pas qu'une inconnu vienne lui parler.
Y aller ou non, après quelques minutes de réflection, elle choisit finalement la première option, elle s'approcha et demanda aux filles sur un ton pas tu tout assuré :
- Je peux venir avec vous ?

Mei n'avait pas très envie de savoir la réponse des deux filles, si elles disaient non, ou si au contraire elles disaient oui, comment fallait-il réagir ? Elle ajouta aussitôt:
- Mais si je vous dérange, je peux partir.

Elle pleurait toute les larmes de son corps. Ses paternels étaient injuste et elle ne comprenait pas pourquoi. La seule chose qu'elle aurait voulu à ce moment c'était de rester seule.
Pourtant deux jeunes élèves, des premières années sans doute, l'avait rejointe. L'une d'elle avait vu ce qui s'était passé, quelle honte. La fillette en pleura de plus belle. La deuxième quant à elle était un peu plus en retrait mais maintenant qu'elles étaient là autant qu'elles restent.

Ari releva la tête vers ses interlocutrices, son visage baigné de larmes en disaient long sur la situation.
Elle répondit d'abord à la question de la jeune Poufsouffle par la négative en se mordant la lèvre inférieur pour contenir ses larmes qui déferlaient sur sa peau.
Elles les invita à s'installer même si elles n'avaient rien à dire.

"Qu'est-ce que vous faite ici ? Le petit-déjeuner vous attends." dit-elle en ravalant un sanglot.

Elle ne voulait absolument que ces élèves-ci manquent leur petit-déjeuner pour elle. Il ne s'agissait qu'un conflit familiale dont elles ne voudraient surement pas entendre parler. Et pourtant la fillette expliqua par une simple phrase.

"J'suis pas dans la bonne maison."

Elle disait cela en fixant du regard le blason de Serdaigle sur l'uniforme de sa camarade. Elle aurait tellement voulu, en cet instant précis, l'avoir elle aussi cousu sur ses habits d'étudiantes. Peut-être que ses paternels seraient contents si c'était le cas.

@Mei Wang et @Marilya Sowell

Perplexe, Marilya jeta un œil à sa cape de sorcière. Du rouge. La maison de Gryffondors semblait pourtant appréciée de tout le monde. Il y avait une sorte d'honneur à se retrouver dans cette maison, bien que cela ne soit absolument pas juste pour les autres.

La princesse passa un bras réconfortant autour des épaules d'Ari, se souvenant du contenu de la beuglante. Son grand-père n'avait pas été tendre, c'était vrai, mais tout de même... Aimait-il seulement Ari pour oser tenir ce genre de propos blessant ? Marilya songea au sien, à quel point elle l'aimait et les larmes lui montèrent instinctivement aux yeux. Elle se retint de ne pas pleurer, mais devait faire face à une injustice qui la dépassait complètement.

"C'est injuste ce qu'il t'a fait", souffla Marilya.

Elle fixait un coin du tapis, évitant de regarder ses deux camarades. Elle savait que le faire et voir de la peine dans leurs yeux pourrait la faire craquer, or Ari n'avait pas besoin de ça.

"En plus, il a tort ton grand-père. On s'en fiche de la maison. C'n'est pas grand-chose de plus qu'une couleur sur un uniforme tu sais."

Émue, Marilya leva les yeux vers ses deux camarades pour lancer un sourire joyeux, qui se voulait encourageant. Voulant aider la lionne, elle chercha le soutien de Mei.

"T'es d'accord ?"

Comme les deux filles ne lui avait pas demandé de partir, Mei supposa qu'elle pouvait rester, tant mieux, qu'est ce qu'elle aurait fait, après avoir entendu ça. Elle ne voulait pas rester toute seule dans sa salle commune. Mei était en train de penser à ce qu'elle aurait fait quand la voix de la gryffondor la sortit de ses pensées :
- Qu'est-ce que vous faite ici ? Le petit-déjeuner vous attends
- Ne t'en fait pas, de toute façon, je n'ai plus faim et je ne mange pas beaucoup le matin.

Puis, entendant que le silence reprit son droit, elle se replongea dans ses pensées.
Que peut bien faire Tsuki, je sais qu'il est en Ecosse sur l'île de Skye, mais à quoi joue-il ?
Mais, elle ressaisit, cette Ari venait de se faire gronder parce qu'elle était à gryffondor et elle, elle était dans ses pensées.
Heureusement, la poufsouffle n'avait pas le même comportement que la serdaigle, suite à la parole d'Ari, elle avait dit :
- C'est injuste ce qu'il t'a fait.
- Heu, oui, moi aussi je suis d'accord avec toi ! Ça ne se fait pas ! commença Mei, puis, elle regarda la gryffondor et reprit. Je sais que tu t'appelle Ari, mais, comment tu t'appelle, petite poufsouffle ?

Zut ! ça ne se faisait pas, elle n'avait pas été très délicate sur ce coup, dire à cette fille qu'elle savait le nom de sa copine, mais pas le sien, ça ne lui aurait pas plus à elle.

Heureusement, la file ne réagit pas, à la place, elle continua :
- En plus, il a tort ton grand-père. On s'en fiche de la maison. C'n'est pas grand-chose de plus qu'une couleur sur un uniforme tu sais.

Mei ne savait pas si il fallait qu'elle réponde ou non, après ce qu'elle venait de dire, il faudrait peut-être éviter...
Mais juste au moment où elle s'apprêtait à se replonger dans ses pensées, la poufsouffle lui demanda, cherchant surement du soutient :
- T'es d'accord ?
- Heu... Oui, oui, t'as raison, on s'en fiche de la maison dans laquelle on est, si tu t'y sent bien, c'est le plus important. Au fait, pardon d(avoir dit que tu es petite, en plus, peut-être que tu es plus grande que moi...

C'était vrai, on s'en fichait, après, c'était un petit peu facile de dire ça quand on était dans la maison dans laquelle on avait toujours eu envie d'être, elle ne savait pas ce que ressentait Ari...
Puis, elle repensa à une question qu'elle avait toujours eu envie de demander :
- D'ailleurs, c'est beau dans votre salle commune ?

@Ari Calvin et @Marilya Sowell, c'est bon !!!!